Il y a bien longtemps, cinq peuples remplis de centaines de royaumes vivaient en harmonie : l'eau, la nature, le feu, l'ombre et la lumière. Cependant, un jour sombre, la nation de l'ombre décida d'attaquer, plongeant le monde dans le chaos. Seul l'...
- Vous 4 dans mon bureau. Immédiatement, dit-il d'une voix ferme.
...
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Nous voilà, Ashley, James, Avaloon et moi, debout en ligne dans le bureau de monsieur BlackWood. Le bureau est vaste, avec des étagères remplies de livres imposants, et un grand portrait de l'ancien directeur nous regarde d'un air réprobateur. Les rideaux sont tirés, filtrant la lumière extérieure, ce qui rend la pièce encore plus intimidante. Monsieur BlackWood, assis derrière son immense bureau en bois sombre, tapote doucement la surface du bureau avec ses doigts, son regard perçant passant d'un visage à l'autre.
- C'était l'idée de qui ? demande-t-il, sa voix grave résonnant dans la pièce.
Un silence pesant s'installe. Je sens ma gorge se serrer. Personne n'ose parler ou même bouger. Ashley, à côté de moi, regarde fixement ses chaussures, ses joues rouges de stress. James semble fasciné par le motif du tapis sous nos pieds, tandis qu'Avaloon fixe un point imaginaire sur le mur, essayant probablement de se faire aussi petite que possible.
Je sens mon cœur battre la chamade. L'idée de dénoncer l'un d'entre eux me traverse l'esprit, mais ce n'était pas juste. C'était ma décision, et je ne pouvais pas les laisser porter le blâme pour quelque chose que j'avais initié. Je prends une profonde inspiration et soupire, brisant le silence oppressant.
Je lève timidement la main, ma voix à peine plus forte qu'un murmure.
- C'était... moi, dis-je finalement, sentant mes joues brûler de honte et d'appréhension.
Monsieur BlackWood hoche la tête lentement, son regard se fixant sur moi comme un faucon sur sa proie. Il semble peser mes mots, analysant chaque détail de mon expression. Après quelques secondes qui me paraissent une éternité, il se redresse dans son fauteuil.
- D'accord. Les autres, dehors, ordonne-t-il d'un ton ferme mais calme. Mademoiselle Jones, vous restez.
Mon cœur manque un battement. Quoi ? Pourquoi moi ? Mes yeux s'élargissent de surprise et d'inquiétude.
- Hé !? m'exclamai-je, mon esprit refusant de comprendre.
Ashley, ne pouvant plus contenir sa frustration, s'écrit brusquement :
- Quoi ? Mais ce n'est pas juste !
Monsieur BlackWood lève une main pour l'interrompre, son visage toujours impassible.
- Dehors, j'ai dit, répète-t-il d'un ton qui n'admet pas de discussion.
Ashley, James et Avaloon se regardent, partagés entre l'inquiétude pour moi et la peur des conséquences s'ils désobéissaient. Finalement, après un moment d'hésitation, ils se lèvent à contrecœur de leurs chaises. Ashley me jette un regard d'excuse, James murmure un faible "désolé", et Avaloon me sourit timidement, comme pour m'encourager à tenir bon.
