Le secret mystérieux de la vampire

Chapitre 27

Après que Lysander eut proposé d’essayer d’ouvrir la serrure avec la vieille pince rouillée, nous nous sommes tous rassemblés autour de lui, l’espoir renaissant doucement. Il s'est agenouillé devant la porte, la pince dans une main, l’autre main prête à manipuler la serrure. Ses mouvements étaient lents et précis, chaque cliquetis de la pince résonnait dans la pièce comme une note d’espoir. Nous retenions tous notre souffle, nos regards fixés sur la serrure, comme si nous pouvions, par la force de notre volonté, la faire céder.

Mais malgré tous ses efforts, la serrure résistait. Après plusieurs minutes qui semblaient durer des heures, il a laissé échapper un soupir de frustration. « Cette serrure est plus solide que je ne le pensais, » a-t-il murmuré, le visage crispé par la concentration et l’épuisement. Il a essayé de nouveau, forçant un peu plus cette fois, mais la pince glissait sur le métal usé, n’arrivant pas à trouver suffisamment de prise.

Voyant que cela ne fonctionnait pas, Maria a proposé une autre idée. « Peut-être que nous pourrions essayer de dégonder la porte, » a-t-elle suggéré, en montrant les gonds qui, bien que rouillés, semblaient encore solides. Emma a hoché la tête, approuvant cette nouvelle approche. « Nous pourrions utiliser la pince pour soulever les gonds, » a-t-elle ajouté, pleine de détermination.

Lysander, un peu découragé mais prêt à essayer, a saisi la pince et l'a placée sous le premier gond. Il a appliqué une pression, lentement, avec l’espoir que le métal cède, mais il s’est vite rendu compte que ce serait encore plus difficile que de forcer la serrure. Le gond n’a même pas bougé d’un millimètre, et chaque tentative semblait de plus en plus futile.

Pendant ce temps, je continuais à surveiller la pièce, essayant de garder notre moral intact. L’obscurité s’épaississait, et le silence devenait de plus en plus oppressant. Je pouvais sentir la tension monter parmi nous, chaque échec rendant l’atmosphère plus lourde. J’ai ressenti un frisson d’angoisse courir dans mon dos, mais j’ai gardé cela pour moi, essayant de rester forte pour les autres.

Nous avons pris un moment pour réfléchir à la situation, chacun perdu dans ses pensées. Le découragement commençait à se faire sentir, mais nous savions qu’il était crucial de rester unis. Nous avons échangé des idées, envisagé d’utiliser les morceaux de verre de la fenêtre comme levier ou de trouver un autre point faible dans la pièce, mais chaque plan semblait voué à l’échec avant même d’être tenté.

Lysander s’est redressé, essuyant la sueur de son front, et a regardé la porte avec une expression de détermination mêlée de frustration. « On ne peut pas abandonner, » a-t-il déclaré, sa voix ferme malgré tout. « Il doit bien y avoir un moyen de sortir d’ici. »

Nous avons tous hoché la tête, bien que l’ombre du doute plane au-dessus de nous. Nous savions que notre seule chance résidait dans notre persévérance et notre capacité à rester calmes, malgré la situation désespérée. Nous avons décidé de continuer à explorer chaque centimètre de la pièce, de réexaminer chaque objet, chaque fissure, en espérant que quelque chose nous avait échappé.

Alors que nous nous remettions au travail, fouillant à nouveau dans la poussière et les débris, une pensée sombre s’insinua dans mon esprit. Et si nous étions vraiment coincés ici, sans aucune issue ? Mais je l’ai chassée aussi vite qu’elle était venue, refusant de céder à la panique. Nous devions rester concentrés, parce que tant que nous n’abandonnerions pas, il restait encore une chance, aussi infime soit-elle.

Nous avons travaillé en silence, la détermination remplaçant peu à peu la frustration. Chaque bruit, chaque craquement de bois sous nos pieds semblait amplifier notre inquiétude, mais aussi notre volonté de nous en sortir. Les heures passaient, et malgré l’obscurité qui rendait chaque tâche plus difficile, nous avons continué, sachant qu’il était vital de ne jamais cesser de chercher.