La tête calée contre la vitre, les lumières de Berlin s'étalent sous mes yeux et ce spectacle devient rapidement hypnotique.
Je ne sais même plus où je campe. Juste que le désir monte en moi par vagues tandis que les rues défilent à vive allure. À un moment, tout cela est tellement fort que mes paupières se ferment sous le plaisir que Louis me procure et je mords le col de ma chemise pour retenir un gémissement.
J'expire doucement pour me canaliser un peu. Si ça continue, je vais venir juste comme ça, à l'arrière de cette bagnole.
Je suis sûr que ça te plairait de savoir que j'ai souillé mon boxer comme un adolescent. Tu serais fier de toi, n'est-ce pas ?
Heureusement, la voiture ralentit. Quand on se gare en bas de l'appartement, je suis déjà un bordel sans nom. Mon érection est massive et ma chemise peine à la cacher. J'ai putain de hâte que Louis s'occupe de cela. Qu'il me saute dessus. Parce que c'est ce qu'il va faire. Ce n'est qu'une question de secondes. De secondes qui me paraissent une éternité.
Pas manqué.
Dans l'ascenseur, le châtain m'embrasse et ses mains retrouvent mes fesses. Je n'ai pas refermé mes boutons alors il peut plonger dans mon jean et me caresser sans retenue. Dans un geste affamé, il m'attire contre lui et presse mon sexe tendu contre son corps. Il aime me sentir dur pour lui. Ça le rend encore plus entreprenant.
Ses lèvres entrouvertes se baladent sur ma chemise. Quand elles le sentent, ses dents mordillent mon téton par dessus le tissu. Ça m'arrache un soupir et lui sourit contre mon vêtement avant de serrer un peu plus les dents jusqu'à me faire un peu mal. Il relâche quand il me sent tressaillir et que mes mains se posent sur ses joues pour lui voler un baiser.
Lorsqu'on arrive au bon étage, Louis attrape mes doigts et m'entraîne dans le couloir. Ses gestes sont bien coordonnés alors qu'on est clairement un peu bourrés mais il s'en sort plutôt bien. Il ouvre la porte du premier coup et me fait entrer dans l'appartement.
- Fais comme chez toi, dit-il en se déchaussant et je fais de même.
Le châtain se dirige vers le séjour, s'approche de l'évier et se sert un grand verre d'eau. Tout en buvant, il m'en sert un et me le tend.
- Merci.
Je suis encore en train de boire quand lui repose son verre et vient coller son corps au mien. Mon bras s'enroule instinctivement autour de ses épaules, tandis que j'avale encore quelques gorgées.
Ses doigts glissent sous ma chemise et remontent le long de mon ventre. Je frissonne à ce geste.
Ça y est, tes mains sont sur mon épiderme et c'est maintenant que ça devient dangereux pour moi. Parce que le risque c'est, qu'à la fin, je t'aie à nouveau dans la peau...
Quand il arrive en haut, Louis effleure mes oiseaux tatoués et s'attarde sur mes pectoraux.
J'ai pris pas mal de muscles ces dernières années, on dirait bien que ça te plait ?
Je pose moi aussi le verre sur le plan de travail et mes deux mains saisissent son visage pour l'embrasser parce que j'en crève d'envie.
À ce geste, ses doigts glissent délicatement dans mon dos pour qu'on puisse coller nos torses. Les lèvres scellées, on s'enlace de longues secondes sans bouger. J'entends juste le murmure de nos respirations tandis qu'on s'embrasse chastement mais collés-serrés.
Ça fait tellement de bien de retrouver ta bouche. Ton goût n'a pas changé... Je pourrais aisément rester juste comme ça, à t'embrasser toute la nuit.
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Paroles brûlantes || OS Larry et Ziam
FanfictionDes petites histoires one shot au fur et à mesure qu'elles me viennent en tête. Certaines toutes douces (🌸) d'autres coquines (🍋).