Mon cerveau a décidé de ne pas s'arrêter, donc apparemment, je continue à écrire. Comme je le disais à la fin de " Sirius is missing ", mon trait toxique d'auteur c'est de prendre James Potter et de lui donner quelqu'un à aimer. Alors, c'est parti ?
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26 mars
James avait passé la majeure partie de sa vie à ne pas savoir ce qu'il voulait. Vingt-sept ans d'errance sur tous les sujets. Enfin, en supposant que les années d'enfance comptent dans ce genre de calcul.
Demain, il allait avoir vint-huit ans. Et dans une semaine, ce serait l'anniversaire de sa mère. Euphemia aurait soixante-cinq ans. Des âges qui lui semblaient immensément vieux quand il était adolescent, mais aujourd'hui, il était un adulte.
Enfin, mathématiquement il avait vécu le nombre d'années nécessaires à ce que l'on dise de lui qu'il était adulte. Et puis, il cochait quelques cases des attendus de son âge. Il était financièrement indépendant, il avait son propre appartement au centre de Londres, il travaillait dans l'entreprise familiale et son père allait bientôt lui laisser sa place à la tête de la boîte. Ouais, il était un adulte ou, tout du moins, il faisait semblant de l'être.
Son père, lui, était un vrai adulte. Il avait fait des études compliquées, il avait d'abord été un chimiste renommé, puis il était devenu un homme d'affaire. Fleamont avait monté une entreprise de produits pharmaceutiques qui essayait d'être éthique dans un océan de requins. James était fier de faire partie de quelque chose de plus grand que lui, de faire partie du rêve de son père.
Mais, ce n'était pas son rêve à lui. Il ne savait pas quel était son rêve en réalité. Avec le temps, il s'était convaincu que ça n'avait pas vraiment d'importance. Lily, sa meilleure amie, était partie faire le tour du monde avec sa compagne Mary. Les jumeaux, Fabian et Gideon, avaient monté un bar qui proposait des scènes ouvertes et Marlène y avait chanté plusieurs fois avec son groupe. James n'avait pas spécialement envie de voyager autour du monde. Il était allé en Inde avec sa mère pour rencontrer ses grands-parents et c'était suffisant pour lui. Il n'avait pas non plus envie de monter sa propre entreprise. Il avait déjà celle de son père à faire perdurer et grandir.
James pensait que sa vie était complète entre ses parents, ses amis, son travail. Ce n'était pas une mauvaise vie. Il n'avait pas le droit de s'en plaindre et il était parfaitement conscient que certains n'avait pas le quart de ce qu'il avait.
Mais, il y avait quand même une chose. Une petite chose. S'il pouvait juste rencontrer quelqu'un, une personne avec qui il pourrait partager des petits-déjeuners au lit et des promenades le dimanche. Quelqu'un avec qui il pourrait rire, s'embrasser et passer du temps à juste ne rien faire ensemble. Oui, ça serait bien d'avoir quelqu'un.
Demain, quand il soufflerait les bougies que sa mère planterait sur le gâteau qu'elle avait commandé dans sa pâtisserie préférée, il ferait un vœu. Faites que je rencontre quelqu'un à aimer s'il vous plaît.
Cela n'arriva pas le jour de ses vingt-huit ans, ni le lendemain, mais cela arriva peu de temps après. Il rencontra quelqu'un, ce qui changea tout et pas grand chose à la fois. Sa vie était la même, mais en mieux.
3 avril
Ils se rencontrèrent un jour d'avril étonnamment ensoleillé pour la météo londonienne. James était vraiment en retard pour trouver un cadeau d'anniversaire pour sa mère et il poussa la porte d'un disquaire devant lequel il passait tous les jours en rentrant de la salle de sport, sans vraiment y prêter attention. Black Record Store. La devanture était décorée d'une grande peinture de chien noir et le panneau qui trônait au-dessus de la porte d'entrée indiquait le nom de la boutique sur un ciel étoilé.
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Black Record Store
FanfictionJames n'attendait plus rien de spécial de la vie avant de passer, par hasard, la porte du Black Record Store et d'être frappé par un coup de foudre. Maintenant, il faut apprendre à danser sous l'orage. . . . . . . . . Sujets abordés : phobies alime...