Black Record Store

Chapitre 5 - Encore des fleurs. Beaucoup de fleurs.

5 mai

James

J'ai écouté le disque que tu m'as vendu hier

Bien sûr après j'ai cherché l'histoire sur Wikipédia

Bon sang j'ai pleuré !

Sirius

Tu ne connaissais vraiment pas La Traviata ?

Regarde les programmations de l'opéra, c'est souvent joué.

James

Je te jure que j'en avais jamais entendu parler

Au fait, j'ai emprunté des disques de musique de Bollywood à ma mère

Elle veut les récupérer et elle m'a fait une liste de recommandations, mais je peux te les amener pour un prêt

Sirius

Super ! J'aime beaucoup découvrir des nouvelles musiques

James

Je te les amène lundi en fin de journée ?

Sirius

Non lundi c'est Reg qui fait la fermeture

James

Si tu veux on sort lundi soir, je t'emmène manger quelque part et je te donne les disques !

Sirius

Je suis désolé James

Je ne peux pas faire ça

James

D'accord

Je peux passer mardi après le sport alors ?

Sirius

Oui

Merci

Et désolé

9 mai

Le bar de Fabian et Gideon était un endroit coloré et bruyant. James arriva pour l'happy hour et il y avait du monde partout. Un groupe jouait des musiques salsa dans le fond de la salle. James slaloma entre les tables en bois et les chaises peintes de diverses couleurs pour atteindre le comptoir, situé sur la droite. Il était peint dans un vert pomme qui reflétait les lumières suspendues au plafond. Un tabouret rouge vif était libre et James s'assit.

- Hé garçon, une bière ! cria-t-il.

Fabian secoua ses boucles rousses et s'avança pour le saluer.

- Arrête avec ça, rigola-t-il en tapant dans la main de James. Tu veux quoi comme bière ?

- T'as de la Stout ?

- Bien sûr, tu me prends pour qui !

Il servi James, puis il s'appuya sur le bar face à lui.

- Alors, comment ça va ? On ne s'est pas croisé depuis un moment !

James goûta sa bière et savoura le liquide ambré qui descendait dans sa gorge.

- Bah ça va, répondit-il, des changement en perspectives au boulot. Mon père veut prendre sa retraite et me laisser la tête de l'entreprise.

Sans savoir pourquoi, ou plutôt, en ignorant volontairement pourquoi, il taisait la véritable raison du futur départ de son père. Il n'arrivait toujours pas à parler de sa mère.