Chapter 15

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Asael's POV

Apres mon discours la soirée reprend son cours et je vois plusieurs personnes se diriger vers la cagnotte. Ça fait plaisir. Moi je suis toujours entrain de manger au buffet en parlant avec Pablo.

Le moment de rentrée arrive et je m'endors dans la voiture. Je suis épuisé putain..

Le lendemain matin.

Je me reveille dans mon lit avec un t-shirt et une culotte. Putain la personne qui m'a mise en pyjama elle gere de malade. Je met juste un short pour pas qu'on voie mes fesses et je descends prendre mon petit dej.

A peine arrive en bas que Kelian saute dans les bras. Je le rattrape et le porte. Meme si il a six ans il est trés fin pour son age et petit. Je le cale contre ma hanche et je vais saluer mes freres et mes parents avant de me poser dans le canapé.

Putain je suis épuisé.. Mes parents me félicite et dit que l'interview est sur tout internet et tout le monde dit que j'ai bien fais de la faire taire la journaliste. Se serait une grosse folle qui aurait déjà attouché des membres de son equipe contre des infos. Oui oui elle est folle...

Je met la télé et docteur la peluche se lance. Mon point faible.. avec Miraculous. Du coup je regarde.

« - Asael ?
- Oui papa ?
- On va aller chez ta grand mere tu veux venir ?
- Euh oui pourquoi pas.
- Ok bah va te preparer la.
- D'acc ! »

Je monte dans ma chambre et me prépares. Je met un jean noir avec un top noir et une veste grise. Je met mes cammus grise et noir puis je me coiffe. Je fais un bandeau avec mes cheveux mais la raie est sur le coté.

Je me parfum en vif et je redescends en bas. On peut pas descendre en haut hahaha.

On grimpe dans la voiture et direction chez la grand mere. Pendant le chemin je traine sur mon téléphone et je quoicoudab. Je rigole je ne quoicoudab pas en publique. Bref. On arrive enfin chez ma grand mere et je suis chok-bar. Comme ça y'a toute les voitures des gens de la famille ? Famille qui me parle plus d'ailleurs. Je soupire puis je sors de la voiture. Caleb et sa copine se garent a cote de notre voiture puis on se dirige vers la porte d'entrée. Par contre si ils peuvent se bouger le cul mes chaussures ne sont pas imperméabilisé enfaite.

Mon pere toque avant de me lancer un coup d'œil. T'inquiète papa ça va aller. J'espere. Bon aller ça va le faire.

Ma grand mere ouvre la porte et son visage , souriant a la base , devient froid. Elle prend tout mes frères dans ses bras et moi rien. Ça commence bien.

On vas dans le salon et un blanc genant apparaît quand je passe la porte. Su-per. Je salut tout le monde d'un geste vague et je vais m'asseoir a cote de mon pere. Je triture mes doigts nerveusement sentant les larmes me monter. Ok , respire. Ne fait pas de crise d'angoisse, il n'y a pas Jobe pour te calmer. Je sens le gilet , appartenant a Jobe d'ailleurs , et ça me calme un peu.

Putain ils sont con ils pensent que je ne sent pas leur regard sur moi ?

« - Adam pourquoi tu as ramené ta fille.
- Parce que c'est ma fille justement..
- Elle a tué mon fils ! Commence ma tante.
- Je ne l'ai pas tué !
- Si !
- Non putain quand est-ce que vous allez comprendre ?! Certes j'etais presente mais c'est pas moi qui lui ai foncé dedans alors qu'il etait en moto !
- Tu lui a demandé de venir TE chercher !
- J'ai jamais demandé qu'ils viennent me chercher ! Il est venue parce que ton putain de mari et toi vous vous engueuliez et qu'il en souffrait ! Vous ne le connaissiez pas comme moi !
- C'etait mon fils !
- Ok alors raconte moi sa vie !
- Euh bah..
- Tu vois tu sais rien ! Je sais tout de lui ! J'etais son putain de journal intime !
- Oui mais on a tous souffert par ta faute !
- Ah parce que moi j'ai pas souffrrt de voir mon cousin mourir sous mes propres yeux et avoir son sang sur mes putain de mains parce qu'il etait ouvert ? J'ai pas souffert moi ? Vous savez pas ce que J'AI vecue.
- Arrete de faire ton intéressante tu genes tout le monde.
- Parle lui mieux. Tu sais pas ce que ça fait de voir sa sœur à moitié morte sur le sol de la salle de bain parce qu'elle a pris des médicaments ou les cuisses en sang pour tenter une secondes fois de s'enlever la vie. De l'entendre pleurer toute les nuits mais ne pas pouvoir aller la consoler parce que le psy a dit de ne pas le faire. De l'entendre parler aux etoiles la nuit. D'avoir peur quand elle monte sur le toit parce qu'elle est instable mentalement. Tu sais ce que ça fait ? Je ne crois pas. Donc quand tu sais pas tu te tait. T'a perdu ton fils mais tu be le connaissais pas. Wow Azrael.. pourquoi tu as tout dit.. mais merci. »

Apres le recit d'Azrael plus personne ne parle et tout les regards sont sur moi. Mes larmes coulent d'elle meme. C'est trop pour moi , je me leve et je pars. Je prend mon téléphone et j'appelle Jobe.

Je lui demande de venir me chercher et il accepte. Je fouille dans mes poches cherchant un briquet. Je ne fume pas mais j'aime bien avoir un briquet sur moi.

Je le trouve enfin et l'allume. J'ai envie de toucher le feu. Il est beau et chaud. Mon cœur est froid. La chaleur peut elle me guerir ? M'enlever la douleur ? Me faire oublier ? Mes doigts se rapprochent du feu. Mais la pluie l'eteint. Putain.

Je le rallume et laisse me doigt toucher cette douce chaleur. La chaleur du feu me fait du bien contrastant au froid de mes doigts. Mais il finis par me bruler. Putain. Ça me fait mal.

J'eleve mes doigt et range le briquet. On ne vas pas se bruler quand meme..

But.. why not..?

*****

𝐓𝐡𝐞𝐲 𝐚𝐫𝐞 𝐣𝐮𝐬𝐭 𝐞𝐧𝐧𝐞𝐦𝐢𝐞𝐬 ? 𝐘𝐨𝐮'𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐞 ? // 𝐽𝑜𝑏𝑒 𝐵𝑒𝑙𝑙𝑖𝑛𝑔ℎ𝑎𝑚. ᵗᵉʳᵐⁱⁿᵉ́ᵉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant