04 | Deux Cœurs, Deux Regards

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❝𝐼𝑙 𝑎 𝑣𝑢 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑛 𝑡𝑜𝑖, 𝑗𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠..❞


ᥫ᭡


𝑭𝑹𝑬𝒀𝑨 𝑪𝑨𝑴𝑷𝑩𝑬𝑳𝑳

          𝐉e grimpe dans ma voiture, en direction de mon boulot. Voila deux jours qui sont passé depuis ma rencontre avec Vadim Koskov, mais je ne lui ai pas rappelé et lui non plus. De toute façon, c'est impossible, seul lui m'a donné sa carte de visité il n'a pas mes contacts.

Honnêtement ? Cette exposition m'a laissée bouche bée et un peu déboussolée. Ma conversation avec Vadim était, à vrai dire, lunaire, comme si je m'étais retrouvée dans une scène tirée d'un film ou d'un livre. C'est rare que quelqu'un me fasse douter de mes certitudes, surtout sur quelque chose comme l'art, mais cet homme a réussi à m'ébranler un peu, même si je refuse de l'admettre ouvertement.

Mais j'ai préferé passé à autre chose et me dire que je ne rencontrerais plus jamais cet homme de ma vie, à mon avis je ne suis ni la première, ni la dernière à qui il a probablement dû tenir ce genre de discours. Et je doute fort qu'il s'attarde sur une jeune femme comme moi qui n'apprécie pas l'art.

Il a autre chose à faire.

Cela n'aurait pas de sens.

La preuve, hier il n'a pas essayé de me recontacter, car à mon avis, ce genre d'homme peut avoir facilement des contacts d'un tel où d'un tel, donc je pense que je devais juste être une femme avec qui il a aimé débattre.

Sans plus.

Je gare ma voiture dans le parking de mon job, monte dans l'ascenceur qui s'arrête au cinquième étage et file directement dans mon bureau.

Je dois avancer pour la campagne publicitaire qui a été validé par mon chef le client, notre plan les a beaucoup impressionné et nous avons deux semaines pour présenter un dossier concret. 

— Freya !

Gisella, ma cheffe entre dans mon bureau. Je lui souris et me lève pour l'a saluer.

— Bonjour Gisella, tu vas bien ?

— Très bien, tu as passé un bon week-end ?

— Assez spécial, mais c'était bien. Et toi ?

— Je me suis bien reposé. Alors... Prête pour nous présenter un travail digne de ton nom dans deux semaines ?

— Plus que jamais Gisella, je lui fais un clin d'oeil.

— Génial, je compte sur toi et l'équipe. Faites-moi honneur, comme tu l'as toujours bien fait.

MuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant