09 | Désir avoué

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❝ 𝑄𝑢'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑒𝑧-𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟 𝐾𝑜𝑠𝑘𝑜𝑣 ? ❞

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❝ 𝑄𝑢'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑒𝑧-𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑚𝑜𝑛𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟 𝐾𝑜𝑠𝑘𝑜𝑣 ? ❞

ᥫ᭡



𝑭𝑹𝑬𝒀𝑨 𝑪𝑨𝑴𝑷𝑩𝑬𝑳𝑳

          𝐒on affirmation me prend de court. Il ne s'agit plus simplement d'art ou de persuasion. Ses mots touchent quelque chose de plus profond, quelque chose que je ne suis pas sûre d'être prête à explorer. Il a ce talent irritant de lire à travers moi, comme si j'étais une toile qu'il avait déjà décryptée.

— Non... le contredis-je en reculant d'un pas, moi je me... je me protège.

— Mais de quoi, Freya ? demande-t-il, son regard perçant semblant sonder mon âme.

— De la vie... De tout, dis-je en jouant nerveusement avec mon collier, les doigts se serrant sur le pendentif comme si c'était une ancre.

Vadim reste silencieux un moment, sa tête légèrement inclinée sur le côté, comme s'il analysait mes mots, mes gestes. Puis il s'avance lentement, réduisant à nouveau la distance que j'avais mise entre nous.

— Se protéger de la vie, c'est se priver de vivre pleinement, murmure-t-il d'une voix douce mais insistante. Vous pensez que vous vous protégez, mais vous construisez simplement des murs autour de vous.

Je fronce les sourcils, ressentant à la fois une frustration et une sorte de vulnérabilité face à son analyse. Il parle comme s'il me connaissait mieux que je ne me connais moi-même, et cela m'agace profondément.

— Vous ne savez rien de moi, ripostai-je, ma voix plus aiguë que je ne l'aurais voulu. Vous ne pouvez pas comprendre ce que je ressens.

Il sourit légèrement, mais ses yeux restent sérieux.

— Peut-être. Mais je peux sentir que vous avez peur... peur de ce que vous pourriez découvrir en vous ouvrant à de nouvelles expériences, à des émotions que vous n'avez peut-être jamais explorées.

Son approche directe me désarme. Il a raison, d'une certaine manière. J'ai construit ces murs autour de moi, préférant rester dans un cadre contrôlé et sûr plutôt que de me risquer dans l'inconnu, dans les sentiments que je ne pourrais pas contrôler. Mais l'entendre le dire, et surtout de cette manière, me met mal à l'aise.

— Pourquoi ça vous intéresse autant ? Pourquoi vous en souciez-vous ? demandai-je d'une voix un peu tremblante.

Vadim s'approche encore plus près, son regard intense fixé sur le mien.

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