" Deviens ma muse Freya. "
Ces mots, prononcés avec une intensité désarmante, résonnèrent en elle. Jamais Freya n'aurait pensé qu'une simple soirée mondaine, qui l'ennuyait d'avance, bouleverserait ainsi sa vie.
Autrefois, elle aurait refusé sans hé...
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❝ 𝑉𝑎𝑑𝑖𝑚 𝐾𝑜𝑠𝑘𝑜𝑣 𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑟 ❞
ᥫ᭡
𝑭𝑹𝑬𝒀𝑨 𝑪𝑨𝑴𝑷𝑩𝑬𝑳𝑳
𝐋e lendemain, je me réveille contre un torse dur, sur un lit presque aussi confortable que le mien. La lumière douce du matin filtre à travers les rideaux, baignant la pièce dans une lueur apaisante. Le parfum de Vadim, mélange de bois et d'épices, m'enveloppe encore, me ramenant immédiatement à la nuit précédente.
Nous avons passé des heures à nous embrasser, à nous câliner, à explorer chaque centimètre de peau sans jamais aller plus loin. Une tendresse inattendue s'était glissée dans chacun de ses gestes, dans chaque caresse. C'était comme si tout le temps s'était arrêté, laissant place uniquement à cette connexion silencieuse et intime qui nous liait, sans besoin de paroles ou de promesses.
Je reste allongée là, ma tête posée sur son torse, écoutant les battements réguliers de son cœur.
Des doutes persistent dans mon esprit, comme des nuages menaçants sur un ciel clair. Qu'est-ce que je viens de faire ? Qu'est-ce que je viens d'accepter en me laissant aller de cette façon ? D'être sa muse ? Cette idée, si séduisante hier soir, me semble maintenant teintée de mystère et d'incertitude.
Qu'attend-il de moi, exactement ? Vadim a une façon de me regarder comme s'il voyait en moi des profondeurs que je ne perçois pas moi-même. Une part de moi a été flattée par cette attention, par ce désir de me connaître, de m'explorer au-delà de l'apparence. Mais une autre part de moi ne peut s'empêcher de se demander : Pourquoi moi ? Qu'est-ce qu'il voit que je ne vois pas ?
Je me retourne légèrement pour l'observer. Vadim semble encore perdu dans ses rêves, son visage détendu, ses traits marqués par la douceur du sommeil. Une partie de moi veut simplement se blottir contre lui, ignorer ces doutes, savourer le confort de ce moment. Mais ces pensées continuent de tourner en boucle, refusant de me laisser tranquille.
Sans le réveiller, je m'éloigne doucement de lui et me retire de ses bras. Je fixe son visage profondéement endormit et m'assied sur le bord de mon lit.
Je passe une main dans mes cheveux, complètement perturbé et pleins de doutes.
Je suis complètement perdue, il y a quelques instants je vivais un rêve mais ses pensées m'ont complètement freiné, ralentis et perturbé.
Je me lève tout en jetant un coup d'oeil à Vadim qui dort à point fermé et sort de sa chambre qui était dans son atelier également. Je trouve ma robe un peu plus loin et l'a ramasse.
Puis, mes yeux sont attirés par la toile qu'il a peinte de moi. Elle est là, au centre de l'atelier, presque vibrante dans sa vitalité. Je ne peux m'empêcher de m'approcher. Je la regarde, et mon souffle se coupe. Elle est si... belle. Ce n'est pas seulement moi que je vois, mais quelque chose de plus profond, quelque chose que je ne suis pas sûre d'être prête à affronter.
