Confrontation |TW|

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Kim Dokja leva légèrement ses yeux pour voir ceux de Yoo Joonghyuk, et pour la première fois il vit autre chose que de la froideur dans son regard, il y voyait du soulagement avec de la douceur. La même douceur qu'il y avait dans ses yeux le soir où ils se sont embrassés. Il arrêta de le fixer et son sourire disparut alors que le musclé buvait encore son thé.

« Je vais y aller. » annonça l'écrivain en sortant de la salle de pause, laissant l'autre homme seul.

| Maison d'édition |

Kim Dokja était figé devant la porte en bois de ce bureau. Peut-être qu'il aurait juste pu lui envoyer un courriel au lieu de venir le voir. Non. Il voulait lui parler en face, ne pas se laisser faire. Il voulait lui montrer qu'il était devenu fort, actuellement il l'a toujours été. Cette fois-ci tout se passera bien, il en était sûr, il n'allait pas se laisser faire par l'homme qui a brisé sa vie.

Il poussa la porte grande ouverte et toute sa confiance se dissipa quand il vit l'homme de ses cauchemars assis à son bureau. Le courriel était toujours une option possible, il pouvait bien fermer la porte, ne plus jamais mettre un pied dans cette entreprise et s'enfermer chez lui jusqu'à sa mort. Tout cela était toujours possible, il suffisait qu'il ne pose pas un pied dans ce bureau. Mais il le fit, il posa un pied dans le bureau de son éditeur, son futur ancien éditeur, et le regretta quand les yeux de l'homme se posèrent sur lui. Il détestait son regard, la façon qu'il souriait dès qu'il apparaissait devant lui, son odeur, sa sensation, sa présence. Il détestait tout. Il prit une grande inspiration et s'enfonça dans la pièce et resta debout devant la table de son futur ancien éditeur, il ne voulait pas plus s'approcher, il avait peur. Et il savait que l'homme devant lui le savait aussi, il pouvait sentir la peur en lui, la reconnaitre, comme un chien qui reconnait l'odeur de sa nourriture. Il était sa nourriture.

« Soo Yun, j'attends toujours le prochain chapitre de ton œuvre. »

Il détestait aussi ce prénom, il ne le définissait plus, ce n'était plus lui, ça ne l'a jamais été.

« Monsieur- »

Il ne put répondre que l'homme devant lui se leva, le mettant sur ses gardes.

« Des rumeurs circules dans mon entreprise, Madame Soo Yun. l'écrivain recula de deux pas pour s'éloigner de l'éditeur qui s'approchait trop de lui. Des rumeurs de comme quoi vous avez trouvé un nouvel éditeur, que vous avez décroché un contrat avec Monsieur Yoo. »

Kim Dokja se tendit quand l'homme devant lui, lui saisit le poignet, l'empêchant de mettre de la distance entre eux. Il aurait dû envoyer un courriel.

TW : Vi0l (je suis désolé les gars)

L'éditeur fit tomber l'écrivain sur le sol qui essaya de se défendre. Il ne voulait pas revivre cela une deuxième fois, il se sentait enfin bien dans son corps. Il ne voulait plus ressentir ses mains sur son corps, pas après avoir senti celles de Yoo Joonghyuk. L'homme se positionna au-dessus de lui. Il voulait crier mais rien ne sortait, il savait que personne n'allait venir le sauver, même s'il criait. Il avait crié trop de fois dans ce bureau pour savoir que personne ne l'entendait.

Des larmes coulèrent sur ses joues quand il sentit l'homme enlever sa chemise après lui avoir attaché les poignets à un pied de la table derrière lui avec sa cravate. Même s'il se débattait, il ne pouvait rien faire, il était impuissant. Il pouvait juste attendre que l'homme sur lui fasse ce qu'il voulait faire, il devait se laisser faire.

Fin du TW (en aucun cas j'écrirai une scène de viol en entière, cela me dégoute à mon plus haut point)

| Appartement de Kim Dokja |

Kim Dokja était assis dans sa chambre, dans le noir, il venait de prendre trois douches, ses bras étaient en sang. Il ne voulait plus se regarder dans un miroir, plus jamais. Il ne pouvait retenir ses larmes de couler sur ses joues, elles coulaient à flot alors qu'il sanglotait, enfui sous sa couverture, ses mains serrant ses hanches jusqu'à ce qu'il y ait des marques, les rendant rouges, il se mordait la lèvre pour se faire silencieux. Il ne voulait plus s'entendre. Il ne voulait plus rien ressentir.

L'écrivain se fit encore plus silencieux quand il entendit quelqu'un toquer à la porte de son appartement, il ne savait pas qui c'était. Han Sooyoung ne toque jamais, elle rentre comme si elle vivait elle-même ici, comme si c'était elle qui payait le loyer. La personne retoqua puis une voix résonna, une voix d'une vieille femme : sa propriétaire.

« Kim Dokja ? Vous êtes là ? Un jeune homme est venu me voir car cela fait trois jours que vous n'êtes pas allé au travail. » sa voix était douce, elle parlait lentement et assez fort que l'homme l'entende. Elle savait qu'il était dans son appartement.

Il se décida de se lever et d'ouvrir la porte pour la rassurer, lui dire qu'il se sentait juste malade et que c'était difficile pour lui de bouger mais qu'il allait se remettre sur pied bientôt, mais quand il ouvrit la porte Yoo Joonghyuk se trouvait devant lui et sa propriétaire à côté, une expression inquiète sur le visage. Dorénavant il regrettait d'avoir ouvert cette porte, il ne voulait pas qu'il le voit dans un état aussi vulnérable une seconde fois, pas quand ils sont seuls. La vieille aimable dame les laissa tranquille après que le musclé lui ait dit qu'il allait s'occuper du malade.

« Tu comptes me laisser entrer où je dois le faire de force ? » son intonation était sèche.

Kim Dokja le laissa entrer, se décalant sur la droite et referma la porte derrière lui. Il se sentait en danger, être seul avec un homme le mettait mal à l'aise, même si cet homme était l'homme qu'il avait embrassé, et avoir avoué aimer embrasser.

« Je ne savais pas que tu aimais vivre dans le noir. commenta le plus grand en regardant autour de lui.
- J'ai des migraines. »

Il mentait. Il avait fermé tout volet et éteinte toute lumière pour ne pas se voir dans les reflets.

« Tu comptes m'expliquer ton absence de trois jours au travail où je dois sortir ces mots de ta bouche ? »

Il était frustré, cela était facile à comprendre avec la façon dont il lui parle, mais pourquoi ? Kim Dokja avait bien le droit d'être malade pendant trois jours, ce n'est pas comme s'il se passait quelque chose entre eux.

« Je t'ai dit que j'ai des migraines. » répéta l'écrivain avec un ton plus confiant.

Yoo Joonghyuk pressa l'interrupteur et se tourna vers Kim Dokja, maintenant il le voyait clairement. Il pouvait voir ses bras rouges, les traces de larmes sur son visage, sa lèvre qu'il mordait, ses bras autour de son corps pour se protéger, la proximité qu'il avait gardé avec la porte, la peur dans son regard quand il osait le regarder. Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas savoir lire l'écrivain.

« Tu veux venir chez moi ? Ma petite-sœur est avec moi, elle m'attend dans la voiture. »

Kim Dokja le regarda un moment, il lui proposait son aide mais il n'allait pas rester s'il refusait.

« Je peux prendre des affaires avant ? »

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mon chat (la chose en média du chapitre) se branle sur ma jambe, mon tibia plus précisément. :) 

La lumière à la fin du tunnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant