Au nom de la jouissance

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Manhattan, New York, USA

Myléna Scott Fenty

Allongée sur le lit, les jambes soulevées et écartées je me faisais une cure de jouvence avec Thomas qui me léchait correctement le minou. S'il y a une chose de bien dans cette pseudo relation avec Thomas, c'est sa manière de prendre soins de mon corps à chaque fois que l'on en ait l'occasion. Il sait où me toucher pour me procurer du plaisir. Et j'en profite jouissivement.

A chaque fois, c'est une autre aventure qui débute. Tout comme moi il est friand de nouvelles sensations. Raison pour laquelle on s'entend aussi bien. C'est le genre à te faire grimper aux rideaux tellement vite que t'en aies le souffle coupé en atteignant le sommet. Tout ce que j'aurais aimé partager avec mon homme. Malheureusement pour moi, Reynaldo en est incapable.
- Je ne veux pas encore rentrer chez moi, je lui avoue enroulée contre lui telle une petite fille.
- Je ne veux pas que tu y ailles moi non plus.

Il me caresse les cheveux.
- Je n'en ai pas encore fini avec toi.

Il me donne une petite tape aux fesses.
- Mais il le faut. Sinon, ton absence commencera à se faire remarquer chez toi. Comment vas tu expliquer cela à ton mari ? Il pourrait se faire des idées. Croire que tu as un amant par exemple.
- Ce ne sera pas le cas.
- Comment peux tu en être si certaine ?

Pour ma sœur, Thomas n'en sait rien. Je n'ai pas jugé utile de le mettre dans la confidence. Plus un secret a de gardiens, mieux il s'en échappe. Pour l'instant, chacun des partis concernées ne connaît qu'une partie de l'histoire. Et c'est mieux ainsi. Myrena sait que j'arrive demain. Alors, quand je vais retourner chez moi, je ne veux que rien ne vienne entraver mes projets avec mon mari.

Toute une semaine ici avec Thomas à nous envoyer en l'air et profiter de la vie ne m'a pas vraiment satisfait. De Thomas je ne suis jamais rassasiée. J'en veux toujours encore et encore. Je ne me souviens même pas de comment et quand cela a commencé entre nous. Entre cet instant où l'on s'est croisé et le moment où on a commencé à coucher ensemble, les évènements ont été hors de contrôle.

Je ne veux vraiment pas rentrer tout de suite chez moi. Pour quoi faire d'ailleurs ? Ce ne sont pas mes disputes avec Alice qui vont me manquer. Autant cette petite est insupportable, autant Reynaldo est chou. A croire qu'on l'a échangé à la maternité. Des enfants de mon mari, c'est la plus peste. Pourtant sa mère c'était une dame en or.

Bah oui ! Ce n'est pas parce que j'ai récupéré son mari à sa mort que je vais me mettre à la dénigrer. C'était pile le genre de femme à laquelle je m'identifiais. Une femme qui en jette et qui en aie conscience.

De Reynaldo, je ne peux pas m'en plaindre. Il me passe tout. Avec lui je ne manque de rien, il est vrai. Sauf du... bref ! N'est ce pas que cela contribue aussi à l'épanouissement de la femme ? Là encore, cela aurait été supportable si sa famille ne passait pas leur temps à me faire chier.
- Je reflechissais, je repris tout en faisant glisser mon doigt le long de sa colonne vertébrale. Je crois que j'ai une idée pour rester un peu plus.
- Quoi donc ?
- Pour venir ici, j'ai trouvé une solution un peuuuu... Tu vois ce que je veux dire ? Je crois que je pourrai abuser une semaine de plus. Je vais demander.
- T'es sûr ? Parce que... Tu pourrais toujours rentrer chez toi. Et puis je ferai en sorte de me rendre au Canada sous peu et je te verrai là bas.
- Tu es malade ? Au Canada ! Avec mon mari ! Tu voudrais que je me fasse attraper ? Non. On pourait aller ailleurs. Ou...

Je l'enjambe et m'assois sur lui.
- On peut rester ici une semaine de plus...

Je remue sur lui mon bassin.
- On n'a pas à se presser. La solution trouvée pour Reynaldo cette fois a été efficace. Je dois juste appelé quelqu'un et c'est réglé.
- Qui est ce ?
- T'as pas besoin de savoir... Pour l'instant.
- Il manque l'essentiel ma chère. Je ne t'ai pas entendu me demander si je vais pouvoir prolonger mon séjour ici. J'ai une vie moi aussi.
- Ah bon ! Pourquoi ? Aurais tu quelque chose qui t'en empêcherait ? Ou... quelqu'un ? Tu n'as ni femme ni enfant que je sache. Pour ton travail tu peux trouver facilement une excuse. Mets toi simplement en arrêt maladie.
- ...
- Bien. On est d'accord alors. Contente toi alors de me faire voyager au septième ciel d'abord.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 07 ⏰

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Un destin intriqué : A la place de ma sœur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant