Chapitre 8 : L'Obsession et le Mensonge

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Chaque nuit, mes pleurs restaient silencieux. Je m'efforçais de cacher ma peine, résignée à l'idée que personne ne se souciait vraiment de ce que je vivais. Chaque jour, je prenais conscience de mon insignifiance aux yeux du monde, comme si ma douleur et mon ressentiment n'avaient aucune importance. Je vivais une existence marquée par une tristesse infinie, comme si chaque jour ne faisait que renforcer la tristesse du précédent.

Puis, comme si cette douleur n'était pas suffisante, un garçon de ma classe, auquel je n'avais jamais prêté attention, a commencé à se manifester. Il prétendait que c'était de l'amour, un amour enfantin, mais moi, je ne ressentais rien pour lui. Au contraire, il est devenu une obsession pour moi, une source constante de tourments. Sa manière de montrer son « amour » était de me torturer psychologiquement, de mentir sur moi, d'inventer des histoires à mon sujet.

Il était dans ma classe, et malgré son obsession, il semblait incapable de comprendre que je le détestais de plus en plus chaque jour. Ses actions n'éveillaient en moi que du mépris et une douleur accrue. Un jour, poussé par une cruauté déconcertante, il a écrit une lettre se faisant passer pour moi et l'a glissée dans mon sac. C'était un acte d'une malice et d'une ruse inouïes pour un garçon de son âge.

Cet acte de manipulation, cette fausse lettre, n'a fait qu'ajouter une couche supplémentaire à mon désespoir. Je n'avais pas seulement à faire face à la tristesse quotidienne et à l'intimidation, mais maintenant, je devais aussi gérer les conséquences de ses mensonges. Chaque faux pas, chaque acte de cruauté de sa part m'enfonçait encore plus dans cette vie que je vivais comme si je n'avais pas vraiment le choix.

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