Chapitre 24: les epreuves d'une âme resiliente

11 0 0
                                    

Chaque jour, je devais continuer mon traitement. Je devais avaler des médicaments, et à chaque fois, il me devenait difficile de finir mes repas, car j'étais déjà rassasiée par la quantité de comprimés que je prenais. La tension entre ma tante et moi était redevenue un peu normale, mais dès que mes grandes cousines venaient passer du temps chez nous, ma tante leur racontait tout, et chacune à son tour me grondait. C'était quelque chose qui m'attristait profondément, mais je gardais tout pour moi. Celle de qui je me sentais le plus proche me conseillait toujours d'ignorer leurs paroles et de me concentrer sur mes études. Elle essayait de me redonner confiance, même si elle n'y arrivait jamais complètement.

Quelques années plus tard, en classe de 3ème, j'avais laissé tout ça derrière moi. Mais ma santé ne me permettait pas de venir régulièrement à l'école à cause d'un incident avec mon pied. Je passais des mois à la maison, et étant en classe d'examen, je n'avais pas d'autre choix que de revenir, quitte à utiliser des béquilles. Je m'y résignais, mais dès la première fois que je me rendais à l'école avec mes béquilles, tous les regards étaient braqués sur moi. Il y avait des regards de pitié, et je détestais cette attention. Je ne voulais en aucun cas attirer l'attention, mais je devais supporter ce poids. Cela me rendait mal à l'aise, mais je ne pouvais rien faire d'autre.

Malheureusement, malgré tous mes efforts, je n'obtenais pas les résultats espérés. J'échouais à mon examen, et une tristesse profonde m'envahissait. J'étais véritablement abasourdie. Malgré les encouragements de ma marraine, de ma tante et de tous ceux qui m'aimaient, je me sentais vide, inutile. Pendant les vacances, j'attendais anxieusement les résultats des orientations, mais la déception était toujours la même. J'étais dévastée, mais grâce au soutien infaillible de mon entourage, je parvenais peu à peu à surmonter cette épreuve.

Puis, les vacances arrivaient, comme une lueur d'espoir pour me faire oublier, ne serait-ce qu'un instant, mon chagrin. Rien qu'à l'idée d'échapper à cette réalité, une petite lueur de joie naissait en moi, malgré l'échec qui pesait encore sur mon cœur.

LES ECHOS DU PASSÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant