Chapitre 25: les battements de mon cœur brisé

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C'étaient les vacances après mon échec, et ma sœur et moi restions à la maison. On passait nos journées à regarder des animes, des mangas, des séries pour la jeunesse, etc. Parfois, on regardait aussi des séries comiques américaines. Ces moments étaient pleins de rires et d'insouciance. Cela m'aidait à oublier mon chagrin et à profiter de chaque instant avec ma sœur.

Un après-midi, vers 15 heures, ma tante nous invita, ma sœur et moi, à venir passer du temps avec elle dans sa société. C'était devenu une habitude de nous retrouver toutes les trois dans son bureau, où nous jouions à Zuma. Cela faisait partie de notre petite routine. À peine arrivées, ma sœur et moi avions envie d'une glace. Heureusement, il y avait un glacier juste à côté de la société où travaillait notre tante.

Nous avons pris nos glaces, et en marchant, toutes excitées par ce petit plaisir, je fis tomber ma pièce de 200 francs CFA dans le caniveau. Immédiatement, je proposai à ma sœur de descendre la récupérer, mais elle refusa catégoriquement. On s'est un peu chamaillées, puis soudain...

Soudain, une camarade de classe, une ancienne voisine, m'aperçut et se mit à m'interpeller en criant mon nom. Nous échangions quelques minutes sous une cabine téléphonique... Elle était accompagnée d'un jeune homme.

Ce jeune homme suivait la scène avec ma sœur, et pour faire la causette, il me demanda ce qui se passait. Je lui expliquais que j'avais fait tomber ma pièce dans le caniveau, et il se proposa, tout souriant de la récupérer. Son geste ne me laissait pas indifférente. Puis, aussitôt après, il me demanda mon numéro de téléphone. Je lui répondis que je n'en avais pas à usage personnel, mais que j'utilisais le téléphone de la maison pour discuter. Comme je n'avais pas le numéro en tête, je lui proposai de me remettre le sien. Il répondit, en riant : « Tu n'as ni stylo ni papier, comment comptes-tu le noter ? »

Je souriais à mon tour et lui dis que je pouvais le mémoriser sans avoir besoin de l'écrire. Il était hésitant, mais je le rassurai. Finalement, il me donna son numéro, et nous nous séparâmes. Avant cela, il insista pour marcher un peu à nos côtés, tout en essayant d'en savoir plus : « Que faites-vous ici ? Qui êtes-vous venues voir ? » Je lui répondis que nous étions venues voir ma tante et passer du temps avec elle. Il répondit simplement : « D'accord. »

Il avait de très beaux yeux, une taille imposante, et un teint à la fois mi-noir, mi-clair. Tout semblait si fluide entre nous.

Quand il dut se retourner pour partir, je n'arrivais pas à penser à autre chose que ce qui venait de se passer. Pourquoi avec lui tout semblait si naturel ? J'étais confuse, mais je souriais chaque seconde, me repassant la scène en boucle dans ma tête, même pendant notre visite chez ma tante.

Chaque jour qui passait, je pensais à cet instant. C'était différent. Il y avait quelque chose de nouveau, quelque chose que je n'avais jamais ressenti auparavant...

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