Sous les masques du pouvoir

chapitre 14: haine et rancœur

Coucou j'espère que vous allez bien, de retour avec un nouveau chapitre hihi j'ai eu de l'inspiration pas de grandes avancées entre les garçons mais plus des ressentis côté Gabriel. J'espère que la ff vous plaît toujours. 😃

D'ailleurs j'ai quelques musiques à vous conseiller pour ce chapitre:

- Someone Like you- Adele
- Black to black- Amy Winehouse
- creep- Radiohead
- Fix you- coldplay

Merci infiniment pour les 2.14k de lecture pour cette histoire c'est ouf merci énormément 🙏🏻

Sur ce bonne lecture

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Trois mois.

Cela faisait exactement trois mois que Gabriel n'avait pas eu de nouvelles de Jordan.

Quatre-vingt-onze jours, et pourtant, chaque instant écoulé depuis cette dernière soirée semblait plus lourd que le précédent.

Ils s'étaient quittés ce matin-là avec une promesse - une promesse qui, au départ, paraissait si naturelle, si certaine. Et pourtant, rien. Pas de message, pas d'appel, aucun signe de Jordan depuis ce matin utopique.

Ils avaient partagé quelque chose d'intense, de profond, mais ce n'était pas simple. Au fur et à mesure que les jours s'étiraient en semaines, puis en mois, l'absence de contact pesait sur Gabriel comme une enclume écrasant sa poitrine.

Il se retrouvait à vérifier compulsivement son téléphone, espérant voir le nom de Jordan apparaître sur l'écran. Mais à chaque fois, seule le silence répondait - un silence qui résonnait comme un abîme.

Au début, Gabriel essayait de se convaincre que ce n'était qu'un retard, un obstacle temporaire. Jordan allait sûrement envoyer un message pour reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Mais au fil du temps, la réalité commençait à s'installer.

Plus le silence s'éternisait, plus Gabriel était certain que tout était terminé.

Chaque matin ressemblait à une bataille pour respirer.

Le vide laissé par Jordan n'était pas juste une absence - c'était une plaie béante, une profonde coupure qu'il ne pouvait guérir.

Pendant des semaines, Gabriel s'accrochait à un espoir fragile. Chaque notification de message, chaque vibration de son téléphone, faisait battre son cœur à toute allure. Pourtant, à chaque déception, il sentait grandir en lui ce sentiment d'abandon, cette douleur aiguë du rejet.

Il s'était ouvert à Jordan, lui avait montré des parts de lui-même qu'il n'avait jamais partagées avec personne. Et maintenant, il avait l'impression que Jordan avait disparu à cause de cela - peut-être que c'était la vulnérabilité de Gabriel qui l'avait effrayé. Cette pensée le rongeait, le traînant plus profondément dans le désespoir.

Au fil des jours, Gabriel tombait dans un état qu'il connaissait trop bien - un engourdissement qui brouillait tout autour de lui.

Même les tâches quotidiennes devenaient insupportables.

Il n'était pas seulement épuisé ; il s'effondrait, se noyant dans le poids de ses propres pensées.

La seule échappatoire que Gabriel trouvait chaque soir, lorsqu'il était seul, était de se noyer dans l'alcool - de l'armagnac, exactement.

La brûlure qui le traversait à chaque gorgée lui faisait oublier, un peu plus chaque fois, ses problèmes.

Il ne se considérait pas comme un alcoolique, non... Mais deux verres, censés contenir de l'eau, étaient devenus son rituel nocturne, la seule manière d'atténuer ce vide en lui, de paraître un peu moins mort de l'intérieur.