Sous les masques du pouvoir

chapitre 15: débat houleux

Hello j'espère que vous allez bien, bienvenue sur ce nouveau chapitre riche en émotions j'espere. En espérant que mon univers vous plaise à travers ce chapitre

Avant toute chose, j'aimerais simplement dire que les dialogues qui vont suivre notamment la scène du débat, est totalement sortie de mon imagination. Je ne décrédibilise aucun parti.

Gabriel Attal et Jordan Bardella sont deux hommes politiques très compétents. Et ce qui est dit n'est absolument pas  la vérité.

Libre à vous d'avoir vos convictions, vos visions mais ne vous référez pas aux histoires sorties de notre imagination😝

Voilà bref bisous bonne lecture 🫶🏻

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Deux semaines.

Deux semaines s'étaient écoulées depuis l’annonce du débat, et chaque jour passé avait été un pas de plus vers ce moment décisif.

Gabriel avait méthodiquement établi son plan, pièce par pièce, comme un stratège préparant une bataille où chaque coup devait être précis, implacable. Jordan n’avait laissé aucune explication, et cela, Gabriel ne l'avait pas oublié.

Il n’y aurait donc aucun remord de son côté non plus.

Ce soir, il se délecterait de l'écraser sous le poids de ses propres arguments, de le discréditer aux yeux de tous.

Il était 5h30 du matin.

L’aube commençait à percer à travers les rideaux épais de son bureau, mais Gabriel était déjà debout.
Le débat aurait lieu à 18h30, dans les locaux de TF1.

Cette pensée lui serrait les entrailles.

Ce n’était pas un simple face-à-face télévisé. Des milliers, voire des millions de personnes allaient les regarder. Chaque mot serait scruté, analysé. Chaque expression, chaque silence serait jugé. Mais malgré ce stress croissant, Gabriel ne ressentait que cette fureur brûlante, cette haine froide et tenace.

Et au lieu de le déstabiliser, cette colère semblait lui apporter une clarté nouvelle, un plaisir sombre. Comme une flamme qui, loin de le détruire, le forgeait encore plus fort.

Il fixait son reflet dans le miroir. Ses yeux, autrefois vifs, étaient maintenant animés par cette seule obsession : anéantir Jordan.

Ce qui les liait auparavant — l'amitié, la complicité — avait disparu, réduit en cendres en un instant. Leur relation avait implosé, comme un édifice qui s'effondre sans préavis. Ils étaient passés de tout à rien, d'une présence familière à un gouffre insondable.

Une déchirure aussi soudaine que cruelle. Comme une flamme de bougie soufflée par une brise inattendue, leur lien s’était éteint sans bruit, laissant derrière lui une obscurité pesante.

Jordan n'était plus rien pour lui.

Rien.

Pourtant, cette insignifiance le rongeait.
Chaque fois qu'il y pensait, un nœud se formait dans sa gorge.

Comment avait-il pu passer du centre de son univers à un inconnu en si peu de temps ?

Cela le tuait. Il se sentait détruit, fragmenté de l’intérieur, comme une statue fissurée sur le point de s’effondrer. Mais ce soir, il se promettait de faire s'écrouler l'image publique de Jordan de la même manière. Il allait le réduire à néant. Chaque coup, chaque réplique serait une lame acérée, chaque mot un poison lent. Ce qui lui restait d’humanité semblait s’éroder à mesure que les heures passaient.