Chapitre 17

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— Bon Dieu, mais j'en suis à plus de cinq mille berrys ! s'exclama le bretteur tout en loupant une nouvelle fois sa cible.

Le blond enroula l'une de ses mèches, également perplexe face à cette situation. Au départ, le blond avait juste commencé à jouer dans le but d'obtenir une peluche pour sa Nami chéri. Mais rapidement, il s'était rendu compte que le jeu était tout bonnement impossible à remporter. Le sabreur, qui ne se laissait pas abattre si facilement avait décidé de s'y essayer à son tour et cela faisait un bon quart d'heure qui lançait fléchette sur fléchette sans réussir à toucher un seul ballon. Il commençait à s'énerver mais le cuisinier savait pertinemment qu'ils ne pourraient pas partir avant qu'il n'y parvienne. Sa fierté était clairement en jeu. Il serra les poings alors que l'homme du stand se demandait s'il devait vraiment lui donner davantage de munitions. Le bretteur laissa échapper un souffle tremblant et alors qu'il allait tirer, un petit garçon éclata un ballon à ses côtés. Le cuisinier se mordit la lèvre avec un sourire nerveux, certains du pétage de plomb qui guettait son amant. Cependant, malgré un éclat féroce dans le regard, il reposa la fléchette. Il s'inclina légèrement pour remercier l'homme qui tenait le stand et puis lui sourit pour m'indiquer qu'ils pouvaient s'en aller. Le blond sembla surpris de ce changement radical mais acquiesça, heureux que ça n'aille pas plus loin. Ils s'éloignèrent, leurs mains l'une dans l'autre pour ne pas se perdre. Enfin, surtout Zoro, qui n'en loupait pas une quand il s'agissait de prendre les mauvaises directions.

— Ça va ? questionna le cuisinier.

— Je crois que ce stand était truqué, répondit-il simplement.

Son amant retint un léger rire tout en se détournant pour qu'il ne le remarque pas.

— Est-ce que ton estomac est en état de faire des manèges maintenant ?

— Je crois bien qu'on peut y aller oui, confirma-t-il.

Il désigna un train qui passa à toute vitesse, quelques mètres plus loin et lui proposa de commencer par ça, le temps que les restes de nourriture soient digérés. Le blond acquiesça, satisfait de cette proposition et ils rejoignirent la queue qu'il y avait au manège. Heureusement, il n'y avait pas tant de monde et ils n'attendirent leur tour que pendant cinq minutes. Ils s'installèrent dans l'attraction et abaissèrent la sécurité qu'il y avait devant eux. Quelques secondes plus tard, le train démarra, d'abord lentement avant d'accélérer progressivement. Ils parvinrent à la première descente, puis à la deuxième. Les estomacs se soulevèrent et pourtant, ils se regardèrent e

n se défiant de ne pas crier. Le ventre encore plein du vert le fit déglutir avec inquiétude mais il ne broncha pas. Il ressortit, le visage d'une couleur similaire à ses cheveux et dut s'asseoir sur un banc pour se reposer. Son partenaire ne se gêna pas pour se moquer allègrement de lui tout en lui désignant les sièges volants pour enfants et la pêche à la ligne. Il obtint une petite tape sur la cuisse en guise de vengeance et quelques minutes plus tard, le sabreur était de nouveau debout et en pleine forme. Après tout, il en avait vu passer d'autres. Ils trouvèrent une autre attraction, semblable à un ascenseur et le blond se pressa d'y traîner son amant, qui n'était plus vraiment sûr que toutes ses fantaisies étaient à son goût.

*

Ils avaient fait plus d'une dizaine de manèges dont le vert était ressortit, et bien vert, à chaque fois. Il avait fini par approcher son partenaire d'un stand de nourriture pour le dissuader de faire une attraction de plus, qui pourrait lui être fatale et son amant accepta avec joie. Le bretteur lui commanda des churros au chocolat, ainsi qu'une pomme d'amour.

— Tu ne prends rien ? le questionna le blond ?

— Non merci, j'ai assez mangé ce midi. Et puis si j'en ai vraiment envie, je t'en piquerais, justifia-t-il.

Une erreur T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant