Chapitre 25

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— Nico Robin ?

La brune se tourna dans sa direction avec un sourire.

— Oui ?

Le cyborg lui retourna son sourire et s'assit à ses côtés.

— Est-ce que Nami va mieux ?

— Pas vraiment. Mais ça va s'arranger, je le sais. Luffy a compris que quelque chose n'allait pas et j'ai aidé notre navigatrice a comprendre certaines choses.

L'homme aux mèches bleus s'étira tout en s'installant plus confortablement sur le transat :

— Tu prends vraiment soin d'eux comme une mère.

— C'est notre équilibre.

Le charpentier tendit sa grande main à l'archéologue, qui y glissa la sienne, fine et délicate. L'homme la serra délicatement et ils restèrent ainsi quelques instants, avant de se relâcher. Le cuisinier les appela à table et ils se redressèrent. Ils aimaient ces petits moments à deux, ces contacts légers et leurs petites discussions. Ni l'un ni l'autre ne voulait aller plus loin pour l'instant, ils étaient confortables ainsi et ils savaient tous les deux que la priorité n'était pas là. Ils rejoignirent les autres, qui s'agitaient déjà bruyamment à table. Ils s'assirent l'un à côté de l'autre avec un sourire complice et se concentrèrent sur le repas, que le chef s'empressait de distribuer en esquivant les mains chapardeuses.

Il s'assit enfin, avec un soupir et nota, les joues un peu rouges, que le sabreur l'attendait pour commencer à manger. Il réprima un sourire, touché par cette légère attention et attrapa sa fourchette pour déguster sa propre assiette. Il apporta ensuite le dessert à table, sans même avoir le temps de finir son repas et n'eut même pas le temps de se garder une part. Il secoua la tête avec un sourire amusé. Tant pis, il avait goûté sa préparation avant de la mettre en forme, ça suffira. Le sabreur se dirigea vers le Capitaine avec une moue mécontente mais son amant l'arrêta en posant sa main sur son bras. Il n'était pas nécessaire de se battre pour une telle chose. L'épéiste les laissa sortir de la pièce, les bras croisés, le regard noir.

— Tu vas arrêter de faire la tête pour rien ? lança le cuisinier avec un sourire tendre.

— Tu laisses toujours ta part.

— C'est pas grave. Ils aiment ma cuisine, c'est le principal.

— Mais tu en as davantage besoin !

— Je ne meurs pas de faim Marimo, tout va bien.

Ce dernier le prit par les hanches avec une moue boudeuse et lui dévora les lèvres. Il palpa sa taille fine et s'écarta enfin pour tirer sa chemise dans son dos. Si d'habitude, la silhouette étroite de son amant le rendait fou de désir, ce n'était pas le cas aujourd'hui. Il en avait marre de le voir chaque fois se lever en pleins repas ou de céder son assiette aux autres. Il le serra contre lui pour l'embrasser de nouveau.

— On a du boulot, fit remarquer le cuisinier.

— Je sais, je sais... mais je veux juste que tu arrêtes de te priver de nourriture.

— Je ne me prive pas de nourriture, tu exagères toujours, pouffa le blond.

— J'exagère pas, j'aime juste pas que tu te fasses passer après, marmonna le bretteur en se détournant pour entamer la vaisselle.

Le cuisinier constata qu'il était définitivement mécontent et soupira malgré son sourire. Il laissa glisser sa main dans son dos et embrassa sa joue avec douceur.

— Je te promets de faire plus attention. Ça te va ?

L'épéiste grogna, pas vraiment convaincu et le cuisinier se résigna pour attraper un chiffon et l'aider avec la vaisselle. Ils finirent rapidement et le bretteur, un peu plus apaisé, chercha son attention en se collant à lui. Il l'embrassa doucement et finit par se détacher de lui :

Une erreur T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant