Chapitre 1

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Le bretteur rangea son sabre dans son fourreau tandis qu'en face de lui, le colosse s'écroulait.

— Les gars, on devrait s'en aller avant que le reste de la bande rapplique ! s’exclama Franky, les cheveux flétris par le manque de colas.

— Youhouhou ! Trop tard mes amis ! répliqua Brook alors qu'une nouvelle flopée d'hommes entrait dans le port.

Le bretteur dégaina de nouveau en soupirant et sentit le dos du blond contre le sien. Ils se couvraient l'un l'autre, comme auparavant. Il avait refoulé tous ses sentiments au fond de lui. Ceux qu'il éprouvait pour le Sourcils en Vrille, mais aussi tous les autres. Il s'était entraîné dur. Parfois, le blond l'avait rejoint. Ils s'étaient battus à pleine puissance, dévastant le paysage et faisant hurler de peur Brook, Chopper et Usopp. Ils en étaient ressortis plus fort à chaque fois. Le sabreur, par ces actes, avait réussi à contenir son démon, qui ne sortait plus que lors de ses combats. Il était redevenu vide. C'était même pire qu'auparavant. Lorsque les autres étaient revenus sur le bateau, Robin avait été la première à remarquer que quelque chose n'allait pas. Elle avait tiré le vert dans un coin et l'avait encouragé à parler. Celui-ci lui avait simplement dit que tout était terminé pour de bon. L'archéologue n'avait pas essayé de le réconforter. C'était déjà trop tard pour cela.

— Zoro, l’interpella le blond.

Ce dernier se baissa. Il était distrait. Il décima les hommes autour de lui puis recula.

— Sanji. Je te laisse finir, je vais aider Chopper.

Le premier hocha la tête tout en faisant tomber des hommes de deux coups de talon. Le vert se précipita vers le petit renne dont les effets de la Rumble ball venaient de s'estomper. Il se jeta devant lui, tous sabres dehors pour éliminer les ennemis qui affluaient. Le Capitaine se déchaînait un peu plus loin, le sourire aux lèvres. Le second vérifia que ses autres compagnons se portaient bien et remarqua que les ennemis avaient fini d'affluer. En effet, quelques minutes plus tard, tous étaient à terre, agonisant.

— Et bien, c'était un bon combat mes amis ! s’écria le Capitaine avec un petit rire malicieux.

— Je pense qu'il faudrait rentrer désormais. On sait jamais s'il y en a d'autres qui arrivent et je suis à court de colas !

Tous acquiescèrent et ils rejoignirent le bateau en discutant du combat qui venait de se dérouler.  Leurs effectifs s'étaient renforcés il y a peu et ils s'étaient également tous beaucoup améliorés, faisant d'eux l'un des équipages les plus puissants et reconnus de tout Grand Line. Le bretteur s'étira, le petit médecin sur les épaules. Ce dernier était écorché à plusieurs endroits et l'archéologue lui avait promis de s'occuper de ses petites blessures lorsqu'ils seraient à bord.

Bientôt, le Thousand Sunny, leur nouveau bateau, se dressa devant eux. C'est le charpentier de l'équipage qui l'avait entièrement conçu en prenant en compte les besoins de chaque membre de l'équipage. Il s'était par ailleurs approprié la vigie, qu'il utilisait pour se reposer ou s'entraîner. Il monta à bord et laissa Chopper à Robin, qui soigna tendrement ses blessures. Le Capitaine commençait déjà à se plaindre de sa faim et le cuisinier s'affairait déjà à préparer une collaboration pour l'équipage pour les faire patienter jusqu'au repas, qui n'était prévu que pour dans presque deux heures. Usopp et Franky discutaient des améliorations possibles à apporter à leurs armes et Nami se prélassait, rapidement rejoint par Luffy qui s'était installé à ses côtés pour l'embêter. Le squelette, quant à lui, poussait la chansonnette sur le pont.

Le bretteur s'étira et se réfugia à la vigie pour nettoyer ses précieuses lames. Il s'assit en tailleur sur son canapé, un chiffon dans une main, du produit spécial dans l'autre. Il les sortit un à un pour les récupérer avec douceur, l'esprit vide de toutes pensées. Le blond entra dans la pièce, une dernière boisson sur son plateau. Comme à son habitude, le vert ignora le manquement de son cœur. Il était si bien entraîné que ce léger détail était à peine notable, même pour lui.

Une erreur T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant