Chapitre 27

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Le vert mit un moment à se reprendre et c'est un léger baiser sur la tempe qui le ramena à la réalité.

— Marimo ? Ça va ?

Ce dernier papillonna des paupières. Le blond l'observait avec un sourire. Il savait exactement ce qu'il pouvait ressentir et c'est pour cette raison qu'il ne s'inquiétait pas. Il était sûrement un peu perdu. Reposer les pieds sur terre n'était jamais chose aisée.

— Je suis là, ça va... murmura-t-il avec douceur.

Le vert acquiesça et se redressa en grognant, le dos en miette. Le cuisinier s'était retiré et avait tiré un plaid pour le couvrir. Il s'enroula à l'intérieur avec un léger bâillement.

— Eh, Marimo, ici la mer...

— Désolé Trésor, ça va.

— J'en connais un qui a du mal à descendre, se moqua le blond.

— Eh, ça va... répéta-t-il avec une moue boudeuse

Il observai autour de lui avec une certaine perplexité. Non, décidément, il ne parvenait pas à s'y faire. Son amant s'approcha et le serra contre lui avec douceur. Le bretteur se blottit volontiers contre lui pour profiter de ses caresses. Le blond grimaça. Le bretteur était sali par de nombreux fluides et son amant détestait ça.

— Je vais devoir faire un tour à la douche, c'est ça... ?

— Si t'en as pas envie, tu...

— Ça va, on y va ensemble ?

Le cuisinier rit doucement et acquiesça. Il s'étira et surprit le regard lubrique de son compagnon sur lui :

— Ça va Marimo, la vue est belle ?

— Magnifique. On va se doucher ?

Il commençait à reprendre du poils de la bête et désormais, il voulait se laver au plus vite pour revenir se blottir contre lui. Il fit craquer son dos et grimaça. Le blond l'embrassa tout en caressant le bas de ses hanches. Ca aussi, il connaissait, et il savait que ce n'était pas des plus agréables. Cependant, son amant ne se plaignait pas et se contenta de le suivre jusqu'à la douche. Il retint un gloussement en remarquant l'air inquiet du cuisinier. En effet, même s'ils étaient tout proches de la salle de bain, il avait peur de se faire surprendre ainsi, nu, au milieu du couloir et cela l'amusait beaucoup. Ils parvinrent à la salle de bain sans encombres et le bretteur soupira de plaisir lorsque l'eau tiède rinça son corps transpirant. Cependant, ce plaisir fut de courte durée car, quelques secondes plus tard, son amant le poussa pour profiter d'une eau brûlante. Le sabreur s'écarta avec un petit glapissement de douleur et le contempla profiter avec un air effaré. Comment faisait-il pour supporter une telle chaleur ? La salle de bain devenait petit à petit un véritable sauna et le vert avait l'impression de suffoquer. Après quelques longues minutes à se savonner, puis se rincer, il laissa de nouveau sa place et l'épéiste s'empressa de diminuer la température avec un soupir soulagé. Il se lava sommairement, comme il avait l'habitude de le faire :

— Marimo, je te promet que c'est hors de question que tu reviennes te coucher comme ça ! s'exclama son compagnon en fronçant le nez.

Le vert grommela :

— Ça va, j'ai la flemme. Et puis, je suis propre, non ?

Le blond secoua la tête avec exaspération et attrapa son gel douche. Il savonna le vert des pieds à la tête et ce dernier ne put s'empêcher de le regarder faire avec un rictus :

— Toi, si j'avais su que tu utiliserais ce genre de stratégies... ricana-t-il.

— Qu'est-ce que tu sous-entends ? J'y peux rien si tu sais pas te laver !

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 31 ⏰

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