Chapitre 8

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Le vert s'était pour une fois réveillé avant le cuisinier, ce qui était loin d'être monnaie courante. En ouvrant les yeux, il avait d'abord été surpris par sa proximité avec le blond. En effet, ce dernier avait peu à peu bougé dans la nuit, jusqu'à totalement l'emprisonner entre ses bras. La deuxième chose qui l'avait surpris était la nuit au dehors. Le soleil n'était même pas encore levé tant sa nuit avait été courte.

Pris par un élan de tendresse, il déposa plusieurs baisers papillons sur son torse, le faisant frémir dans son sommeil. Il lui avait tellement manqué. Pour tout dire, il n'aurait jamais espéré un retour si rapide de sa part. C'est vrai, il s'était comporté comme un tel connard qu'il s'était même demandé s'il allait revenir un jour.

Il glissa une main sur sa taille, caressant délicatement sa peau nue. Il était avide de lui, de son corps et de son amour. Il se contenait pourtant jusque là, veillant à ne pas trop le brusquer et pourtant, il sentait également son désir mal contenue. Il laissa courir ses doigts dans le creux de ses reins. Le cuisinier geint contre son oreille, le faisant rougir légèrement. Il appuya ses caresses, baisotant tendrement son cou blanc. Le blond s'agita contre lui, jusqu'à ouvrir les yeux, le visage écarlate, le souffle un peu court.

— 'rimo...

— Désolé Trésor, je voulais pas te réveiller...

— Tu... tes mains...

Le bretteur les replaça sur sa taille avec un sourire amusé. Le blond leva son regard embrumé par le sommeil dans sa direction, se frottant les yeux comme pour vérifier que tout cela était réel. Il était adorable ainsi. Le vert tenta un baiser, qui fut accueilli avec délice par le cuisinier qui s'était redressé, frottant malencontreusement son corps contre le sien.

Merde, il avait de la chance. Son Sourcils en Vrille ne se laissait que très peu aller de cette manière et, au réveil, alors qu'ils étaient encore au chaud dans ses bras, dans leur bulle de douceur, il n'avait pas cette crainte de blesser son orgueil et ses sentiments en se montrant trop tendre.

Le blond chercha ses lèvres de nouveau, presque à quatre pattes au-dessus de lui, ses avant-bras encadrant son visage carré. Le sabreur glissa l'un de ses genoux entre ses cuisses, frôlant délibérément son intimité et lui faisant pincer les lèvres, ses yeux brillants trahissant son désir. Le cuisinier, dont le cerveau était encore embrumé, captait à peine ce qui était en train de se passer. Une chose était sûre, il sentait les prémices du plaisir s'insinuer en lui et la tentation de s'y perdre était bien trop forte pour qu'il n'y résiste.

— Trésor... je peux te demander quelque chose ? lui susurra le bretteur à l'oreille.

— Hum...

— Je veux te faire l'amour...

Le blond ferma les yeux, les joues écarlates et joignit fougueusement leurs lèvres. Il se mouva contre lui, les mains sur ses pectoraux musclés, sa langue rejoignant impatiemment sa jumelle. Le vert glissa l'une de ses mains sous son pantalon, caressant son derrière d'une manière appuyée. Sa paume chaude apprécia la courbe agréable de sa fesse, il passa un doigts sur sa fente, le faisant se cambrer contre lui. Le sabreur se redressa contre le mur de planches, tirant son amant dans son sillage pour qu'il le surplombe. Il remonta son tee-shirt tout en baisotant ses épaules, lui demandant d'un regard brûlant s'il pouvait le retirer.

— Marimo... Je... Tu avais dit que...

— Je sais, je t'ai promis qu'on irait à ton rythme. Mais tu es en train de te frotter contre mon genou, comment suis-je censé réagir ?

— Je... J'arrive pas à réfléchir...

— C'est le but Trésor. Tu sais très bien comment ça se passe quand tu commences à trop réfléchir...

Une erreur T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant