3. Dose

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WITHOUT COMBAT THERE IS NO VICTORY

WITHOUT COMBAT THERE IS NO VICTORY

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VICTORIA

Bunker
05h29

Mon cœur, au bord de l'implosion, battait dans ma poitrine à un rythme effréné, j'étais en pleine exaltation, cette petite pause en prison m'avait bien servie à présent j'avais des milliers de plans en tête, de nouvelles idées sordides, des techniques de torture inédites à essayer, j'allais pouvoir à nouveau profiter de mon emploi comme au bon vieux temps.

En plus de cela j'avais un invité de taille, que rêver de mieux pour un retour ?

Devant la porte blindée de mon bunker je pris une grande inspiration, mes membres tremblaient presque d'impatience, mon esprit était en vrac face à tout ce que j'allais entreprendre dans si peu de temps.

Le colonel Hamilton pleurait sa fille assommée, elle avait trop pleuré dans l'hélicoptère ce qui avait fini par m'agacer, donc m'avait poussée à fracasser son petit crâne contre une parois. Il ne savait toujours pas que sa femme était en ce moment même découpée en morceaux dans mon sous-sol, plus précisément à l'intérieur de sa cellule qui l'attendait patiemment, et que d'ici peu de temps, menés par la faim lui et sa fille allaient finir par la dévorer.

Mais bon ce n'était pas ma priorité.

L'immense porte s'ouvrit, laissant place à des escaliers en marbre blanc, je fis les premiers pas afin de pénétrer dans mon antre et l'apaisement me saisit de suite, ce silence réservé aux lieux enterrés était un don des Cieux.

Hamilton et sa fille se firent emmener immédiatement au sous-sol par les masques, je pris une seconde pour admirer les lieux, si je n'avais pas choisi mon métier actuel j'aurais sûrement fait décoratrice d'intérieur, non mais sérieusement quelle beauté.

Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque j'entendis un genre d'aboiement, mon visage se tourna vers le bruit et je le vis, Calan, un homme de quarante-deux ans précisément, l'une de mes premières expériences qui avait fonctionné à la perfection, ma petite fierté dont j'avais refusé de me séparer.

Il ne possédait plus de jambes, à la place il avait quatre bras étrangement fonctionnels, je l'avais dressé, cela avait pris du temps mais il se comportait très bien à présent. Il s'avança vers moi en remuant la tête puis s'accroupit à mes pieds, frottant sa joue contre mes bottes, je me baissais une seconde pour passer une main dans ses cheveux grisonnants.

Vous n'imaginez pas le travail colossal qu'il fallait pour remplacer des jambes par une paire de bras, tout comme dresser un homme d'âge mûr, le descendant au stade d'animal. Avec le temps j'ai préféré arrêter mes expériences « homme-animal » sur les adultes et de commencer sur les jeunes enfants, c'était plus simples de leur faire perdre leurs réflexes humains.

Without combat there is no victoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant