On n'indique pas au diable la manière dont il doit régir en enfer n'est-ce pas ? Alors pourquoi avoir exclu Victoria de son monde car elle ne rentrait pas dans sa place prédéfinie ?
Trop ambitieuse, trop forte, trop instable, mais surtout trop mode...
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VICTORIA
Boîte de nuit 02h41
-HARC ! HARC, hurlais-je à en perdre la voix.
Je vis ses yeux verrons se tourner jusqu'à rencontrer les miens, il ouvrit l'un de ses bras alors que je me jetais presque sur lui, collée à son torse je me sentais revivre.
-Dans d'autres conditions j'adorerai que tu hurles mon nom, tu le sais ça Victoria, me dit-il comme à son habitude provocateur.
-Fermes ta gueule et aides moi, lui ordonnais-je en saisissant le col de son t-shirt le forçant à se mettre à ma hauteur.
-Et qu'est-ce que j'y gagne, me demandait-il en laissant un rictus étirer ses lèvres.
-As-tu refusé une seule fois de faire du mal à quelqu'un, lui demandais-je en lui faisant un clin d'œil.
-Là tu m'intéresses, dit-il en coinçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
Ma main partit seule, ma paume claqua contre sa joue si fort que je l'entendis résonner dans cette pièce pourtant terriblement bruyante, mais puisqu'il était aussi dérangé que moi, cet acte de violence fit naître une flamme à l'intérieur de ses pupilles, je l'avais excité.
-Qu'on soit clair Harc, je t'ai toujours intéressé et je t'intéresserai toujours, torture ou pas, dis-je d'un ton sec mon égo piqué.
-Ne le prends pas comme ça mon amour, tu le sais bien je suis à tes pieds, avouait-il en ricanant.
C'est dans une pièce vide, si l'on retirait la hyène en train de dormir profondément sûrement pour une journée entière, que j'avais réuni tous les chiens de Rayan, ceux-ci étant en panique alors qu'Harc les fixait sans quitter son rictus.
-Victoria putain, où est-ce qu'il est, me demandait Rey semblant paniquer.
Je ne répondais pas, me contentant de m'assoir sur une vieille chaise en bois, prête à craquer sous mon poids, la poitrine contre le dossier je posais mes bras sur celui-ci et en profitais pour y déposer ma tête.
-Laisses tomber on se casse elle ne parlera pas, dit Jace définitivement le moins patient d'eux.
Jace alla tranquillement jusque la porte fragile puis posa sa main sur la poignée, il la descendit avant de froncer les sourcils, il recommença une nouvelle fois, jusqu'à ce que la panique s'infiltre dans ses veines et qu'il ne se mette à la secouer.
