On n'indique pas au diable la manière dont il doit régir en enfer n'est-ce pas ? Alors pourquoi avoir exclu Victoria de son monde car elle ne rentrait pas dans sa place prédéfinie ?
Trop ambitieuse, trop forte, trop instable, mais surtout trop mode...
(NDA : Les crises de Victoria sont largement inspirées du personnage de JINX venant de la série Arcane -dérivée du jeu League of Legends- disponible sur Netflix.)
WITHOUT COMBAT THERE IS NO VICTORY
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
VICTORIA
Bunker 06h42
-Je sens ton regard Harc, n'as-tu pas eu le temps d'apprendre à être plus discret en tant d'années, lui demandais-je sans lever les yeux vers lui, concentrée sur ma tâche.
-Comment apprendre sans son institutrice favorite, répliquait-il ironiquement.
Je soupirais de soulagement quand une seringue stérile en main je me piquais, injectant une nouvelle d'ose de fentanyl et d'héroïne directement dans mes veines, il savait bien que je me droguais, j'avais commencé cette addiction à treize ans mais à cette époque me contentais de drogues douces.
Mon esprit était en vrac je ne m'étais définitivement pas attendu à ce que revoir Harc après tant de temps soit si déroutant, mais je ne perdais pas mon objectif de vue, jamais je ne le perdrai.
-Tu sais ce que c'est le pire dans cette histoire ?
Je compris bien vite qu'il souhait rattraper le temps perdu en déblatérant sans cesse, seulement je n'étais pas ici pour ça, et surtout pas lui. Je l'ignorais royalement et me penchais devant la commode à laquelle j'étais adossée quelques secondes plus tôt et fouillais dans ses tiroirs, jusqu'à trouver une boîte bien spécifique.
-C'est que si à l'époque on m'avait dit que j'me retrouverai attaché dans l'une de tes pièces à torture, ça ne m'aurait même pas un peu étonné, malgré tout, dit-il en insistant sur ses deux derniers morts, me faisant tiquer.
Cette situation n'était pas spécialement contre lui, voir pas du tout, seulement il était l'étape cruciale de ma vengeance, mon joker, je ne pouvais me permettre de le laisser partir, toute ma vie reposait sur un enchaînement de vengeances, j'avais eu mon père, maintenant c'était à leur tour.
Il était leur faiblesse, je n'aurai définitivement pas de pitié, s'il fallait le sacrifier j'allais le faire.
Quelques secondes, peut-être quelques minutes, passèrent dans un silence morbide, onze ans s'étaient écoulés depuis notre dernière conversation, et à l'entendre il avait réfléchi à ce jour, suffisamment pour connaître le moindre sujet à aborder.
Je n'avais pas pris la peine de le lui partager mais je n'étais pas de son avis, moi si cela m'aurait étonné qu'on me dise que je finirai par kidnapper Harc Curtis, que je finirai par l'enfermer dans mon bunker avec un seul but, le torturer sûrement pour le reste de son existence. Non, je n'y aurais même pas cru en vérité, c'était inconcevable.
