Il ne te fera plus jamais de mal, c'est le principal,

Pourquoi je demande en fronçant les sourcils.

Il soupire, puis, un chariot avec un corps sortira de la prison, et passera par le tunnel, d'entrée et de sortie. Je le fixe, et alors je crois comprendre, je me retourne vers Aswer, en fronçant les sourcils, puis il dit :

N'est pas peur, s'il te plaît,

Oh putain, ouah fait Monica.

Je... Tu... Tu... dis-je en tremblant,

Oui Blake, je l'ai.. fait-il en soupirant.

Mais, ta place je demande angoissée ?

tout va bien, pas de caméra tu te rappelles ?

je hoche la tête, en fronçant les sourcils,

J'ai laissé l'outil, pour faire croire que...

Je... Je ne sais pas quoi dire à part merci dis-je en pleurant.

Pourquoi tu me remercies ? pour ça il demande, tu n'as pas besoin. J'ai fini ce que tu as commencé, fait-il en souriant, mais s'il te plaît n'ait pas peur..

Je n'ai pas peur, je t'aime encore plus, je dis.

Il a tué mon violeur, ou presque violeur, il l'a tué, et s'il ne l'avait pas fait, c'est moi qui m'en serais chargé. Quand il s'agit de vengeance, j'ai assez de haine pour le faire, quand il s'agit, de punir, je suis sans faille, je suis sans peine. On ne m'attendrit pas, tu violes, tu mérites de mourir, tu n'as pas d'excuse, si tu n'es pas foutu de contrôler ta bite, tu meurs. Est-ce que je suis une salope ? peut-être, tu me blesses, je te découpe, tu me violes ? je ne te dénonce pas, mais je me charge de ce qu'il t'arrive, c'est certain.

Si je ne peux rien faire, je prends les dieux, pour que tu puisses brûler en enfer, et continuer de brûler, dans une boucle infernale, qui ne s'arrête jamais à ta mort. Il y a deux options avec le Karma, soit on le devient, soit on le demande, et dans les deux cas, ce n'est pas drôle quand ça arrive. Et j'en suis soulagé et contente, parce qu'ils ne méritent que la souffrance et la douleur, ces personnes là. Est-ce que ça fait de moi une criminelle ? de se réjouir, de voir des violeurs morts, où d'en tuer comme on tue des mouches à merde ? Parce que c'est ce qu'ils sont des mouches à merde. Parce que ce sont des merdes, qu'un jour leurs mères à chier, aucun trauma n'excuse leurs actes, je peux en excuser beaucoup, mais pas ça, pas le viol. Jamais, jamais je ne cautionnerais cela, tu violes, tu crèves en souffrance, c'est jouissif.

 La nuit, je ne rêve pas, je cauchemarde de ce jour-là. Où ce fumier à posé ses mains sur moi, et je regrette de ne pas avoir tiré plus fort, le jour où je lui ai fait une fracture. Je suis en pleure, et d'après Monica, j'ai crié, ou plutôt hurlé, à en réveiller les détenues. Monica m'a rassuré, m'a bercé, et on s'est rendormis. Putain, mais cette file est parfait, si j'étais un homme, je l'épouserais. C'est l'amie qu'elle pense être, la sœur que la vie aurait dû me donner.

Le lendemain, dans l'après-midi, ma mère vient me rendre visite, est à un cadeau à m'offrir, une plante. Alors je me mets à rire, parce qu'elle ne sait pas que j'en ai pleins, elle ne sait pas que la cellule est un mini appartement. Alors, je lui dis, parce qu'elle pense mal faire, et elle rigole à l'idée folle qu'a eue Monica, et elle dit même qu'elle est brillante. Si seulement, elle savait tout, elle est extraordinaire cette fille, putain, un bonbon, un bijou, un diamant, une rose noire, dans un champs de rose rouge. Elle est unique, c'est mon diamant, c'est ma sœur, ma lumière au bout du tunnel, quand ça ne va pas, elle est là. Et putain, ce que je l'aime cette fille, aucun mot, n'est assez puissant pour lui dire à quel point, elle est importante, et à combien je l'aime. Je dis à ma mère également, pour la remise de peine, et elle bondit de sa chaise en criant de joie, avant de se faire juger par tout le monde, les gardiens y compris. Alors, elle décide de se faire discrète et de rasseoir, en silence, en parlant tout bas, elle me disait à combien elle était contente pour moi. Elle me demande comment ça se passe, et je mens en lui disant que tout va pour le mieux, je ne lui dis pas pour le presque viol, parce que ça la tuerais probablement. Et le soir, on remet la cellule en ordre, je veux essayer de dormir seule, et je tourne en rond dans le lit, alors je prends le téléphone, et envoie un message à Aswer, en lui disant :

Je n'arrive pas à dormir, tu dors ?

Non, je n'y arrive pas non plus me répond-il rapidement.

On peut parler ? je demande,

toujours, quand tu veux, que se passe-il trésor ?

Je repense à ce jour-là, j'ai peur.

Je comprends, et je ne peux que me mettre à ta place, tu veux que je fasse quoi ? pour que tu ailles mieux ? enfin, si je peux faire un truc ?

Juste me parler,

Que veux-tu savoir trésor ?

Je ne sais pas, parle-moi, appelle-moi s'il te plaît,

Tu veux jouer ?

Non, juste que tu me parles.

Puis il m'appelle, et je réponds, il est allongé dans son lit, un bras sous sa tête,

Hey, salut fait-il en souriant.

Je lève ma main, en tirant sur mon écouteur, qui tombe de mon oreille, 

falling ( dispo sur amazon )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant