acte 18. Ton souffle chaud et tes murmures froids, (MHA)

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Cinq mois après la fin de KIAROSUKURO,


Midoriya passa sa main sur le bras tendu de sa petite amie. Elle avait chacun de ses muscles si tendus qu'Izuku pouvait voir les veines commencer à se dessiner sur sa peau. C'était un autre combat gagné pour tous les deux, mais en se plaçant devant la jeune femme, il le vit : elle n'avait pas éteint son Alter. Ses yeux étaient pratiquement translucides, bien loin du regard clair qu'elle avait au début de l'année quand son Alter était activé, et bien loin de son regard anthracite que le jeune héros avait appris à aimer. L'adrénaline dictait chacun de ses gestes, chaque mouvement du corps de Hatoko. Elle ne parlait absolument pas, et il était presque sûr qu'elle ne se rendait pas compte que le combat était terminé.


Il passa sa main derrière sa nuque, caressant les cheveux crépus de sa copine. Le jeune homme bougeait lentement ses doigts sur la peau tendue de Raytoku. Il voulait que ses muscles se détendent. Au début, elle était crispée, mais il fallut six secondes avant que ses mouvements commencent à la détendre. Six longues secondes. Izuku avait demandé aux autres de ne pas s'approcher d'eux. Elle était comme ça depuis un certain temps maintenant, depuis la perte de son père. Elle n'était plus capable de se détendre complètement, souvent en mode combat. Ils dormaient ensemble chaque week-end, et la plupart du temps, elle se réveillait en pleine nuit après des cauchemars. Parfois, il restait avec elle des heures sans qu'elle ne parle, simplement en tenant ses mains tremblantes dans les siennes.


Mais Midoriya ne se plaignait jamais. Pourquoi le ferait-il ? Le jeune homme avait vu Hatoko se briser après la perte de son père, mais il était toujours aussi amoureux d'elle. Rien ne changerait cela.


Finalement, la jeune femme finit par relâcher la pression, et ses iris reprenaient peu à peu leur belle couleur anthracite. C'était un processus lent, et il lui murmurait doucement :


— C'est fini, Hatoko. C'est terminé.


Dans sa voix, il y avait toujours cette timidité qui le caractérisait. Le jeune homme n'était pas quelqu'un qui parlait beaucoup. Il rougissait encore quand il dormait avec la jeune femme dans ses bras, ou quand elle était affectueuse en public. C'était lui. Mais il savait aussi qu'Hatoko aimait ça. Elle lui avait dit que cela l'aidait à se calmer, et c'était l'essentiel pour lui.


La jeune femme posa sa tête sur son épaule. Il pouvait sentir la chaleur de son souffle à travers son costume de héros alors qu'il glissait doucement ses mains vers sa taille. Le jeune homme regardait aussi, inconsciemment, si elle n'avait rien de cassé. Izuku savait que si Hatoko avait été en pleine forme, elle l'aurait fait elle-même, mais ce n'était pas le cas :


— Tu n'as rien de cassé ? murmura-t-il pour s'assurer de son constat.


Elle fit un léger mouvement contre son épaule. Ce qui signifiait que non, elle n'avait rien de cassé. Izuku se mordit la lèvre inférieure, pensant à la réalité de la situation. Ce n'était qu'un exercice, un combat contre l'équipe de la classe B, et elle en ressortait ainsi. Qu'est-ce que cela donnerait dans un combat réel ? Hatoko pouvait rester tétanisée même des heures après un combat. Dans cet état, Izuku n'aurait absolument pas envie qu'elle se retrouve en première ligne. Pourtant, il savait que si on avait besoin d'elle, elle ne se ménagerait pas.


— Je... Je vais bien...


Il sursauta presque en entendant sa voix. Elle était de retour parmi eux, même si sa voix était si basse qu'il avait dû tendre l'oreille pour l'entendre. Il n'était pas sûr qu'elle disait la vérité, mais il voulait croire en elle. Il relâcha doucement son étreinte sur sa taille avant de déposer un baiser sur son crâne. C'était extrêmement rare que Midoriya soit tactile avec elle en public, et il pouvait bien sentir les regards brûlants de ses camarades, surtout celui, noir comme l'encre, de Bakugo.Katsuki.


Il ne pouvait nier que Kacchan était une pièce maîtresse dans la vie de Hatoko. Leur relation amicale était différente, presque anxiogène pour ceux qui s'approchaient trop. Lui avait compris. Ils étaient des amis qui avaient besoin de se dire les vérités en face. Hatoko représentait la froideur et Katsuki le feu. C'était le meilleur calcul pour les professeurs. Ils s'entendaient tellement bien dans leurs combats que c'était naturel. Ils avaient une manière de s'adapter l'un à l'autre qui était incroyable. Seul lui et Hatoko, ainsi qu'Eijiro et Katsuki, faisaient mieux en duo.


Malgré cela, Izuku aurait préféré que Katsuki ne le regarde pas ainsi :


— J'ai vraiment du mal, hein ?


Il savait de quoi elle parlait. De sa capacité à récupérer après un combat, de pouvoir faire retomber l'adrénaline.


— C'est normal, dit-il en caressant ses cheveux. Après tout ce que tu as vécu, c'est normal.


Elle rit légèrement contre son épaule. Ce n'était pas un rire ironique, bien au contraire, un rire doux. Ce petit son qu'il aimait profondément :


— Tu sais toujours quoi dire, répondit Hatoko en se détachant légèrement de lui.


Il rougit, sentant la chaleur revenir sur ses joues. Elle était douée. Profondément douée. Pour le rendre vulnérable. Mais cela aussi, il l'aimait. Parce que c'était vraiment l'amour qu'il ressentait, émanant de chaque pore de sa peau. Ça lui plaisait :


— C'est facile avec toi, de toute façon.


Elle rit encore, et franchement, il savait qu'il avait gagné sa bataille. Le jeune homme passa une main sur le visage de la jeune femme pour écarter ses cheveux. À ce moment-là, il avait presque oublié tout le monde autour d'eux. Il ne pensait qu'à elle et lui. Son regard hypnotisant qui se liait au sien. Il avait presque envie de l'embrasser.


— Pas ici, chuchota la jeune femme comme si elle lisait dans ses pensées.


C'était ça, la petite magie de leur relation. Ils préservaient certains moments pour eux, sachant que ce n'était pas l'endroit pour s'embrasser, même un baiser chaste et timide, leur marque de fabrique. C'était ce qu'Izuku appréciait plus que tout chez elle. Ils se comprenaient, et c'était ce qui était le plus important pour lui.


Tant qu'il sera là, Hatoko sera toujours en sécurité.

╰☆╮

NDA : Bonsoir ! J'espère que vous allez bien, moi ça va !Est-ce que ça vous étonne que Izuku et Hatoko m'ait autant manqué ? J'espère que non, c'était aussi pour remercier les personnes qui continues à lire Kiarosukuro aujourd'hui, vraiment. Hatoko et Izuku sont mes petits "bébés". J'aime trop écrire sur eux, 


Prenez soin de vous, 


Anais ^^

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 10 ⏰

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Purple Rain | Recueil os (₂)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant