Chapitre 15 - Poursuite infernale

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Une ambulance arriva sur les lieux du drame. Un infirmier sortit très vite pour se rendre près du corps d'Anna.

Francois, sidéré, choqué, restait sans réaction.

— Messieurs, poussez-vous s'il vous plaît ! fit l'infirmier.

Jean et François se reculèrent. L'infirmier prit son pouls, puis sa température...Le cœur battait très faiblement. Elle était glacée.

— Vous avez comprimé la plaie ? Très bien, dit l'infirmier à l'officier Jean.

— Madame, la plaie est assez profonde et on va vous transporter aux urgences. Vous m'entendez ?

— hhhhhuui ...souffla difficilement Anna.

—  Ah super ! Restez avec moi ! Je m'appelle Julien. Je suis infirmier. Et y a ma collègue Cathy avec moi. Comment vous vous appelez madame ? lui demanda-t-il en nettoyant la plaie.

— Ahh...A...Anna.

— Très bien Anna, on y va. On va vous transporter à l'hôpital. On va bien s'occuper de vous, Anna. Rassurez-vous, dit-il en posant très vite une compresse pour tenir la plaie fermée et protégée.

— Allez ! Messieurs ! Qui monte avec la dame ? Monsieur l'agent ?dit l'infirmier en commençant, avec sa collègue, à mettre Anna sur leur brancard.

—Non non ! Moi je vais aider mon équipe à attrapper l'agresseur. François ! Allez-y, fit Jean.

— Ok j'arrive, dit machinalement François. Et il monta dans l'ambulance, s'assit et prit la main de sa chère Anna.

— Ok Cathy, cria Julien, on y va ! Go ! Go ! Go ! Sirène à fond ! À l'hôpital Pellegrin ! C'est juste à côté ! On y sera dans 2 minutes. Il faut lui parler Monsieur ! Faut pas qu'elle s'endorme ! C'est votre copine ?

— Heu... ben...on allait se marier.

—  Ah yes ! C'est bien ça ! Mais ça va le faire ! Elle va s'en sortir. On la passe sous oxygène. Il va falloir qu'elle soit opérée mais ça va aller. Vous inquiétez pas monsieur.

L'ambulance fonça dans la ville, gyrophares allumés et sirènes hurlantes. Les voitures s'arrêtaient ou se poussaient pour laisser passer la priorité.

— Anna, lui dit François, ...tu m'entends ? Je suis là...

— Hhhuhh...

— Anna je suis désolé... j'aurais dû le voir et te défendre. J'aurais dû te protéger de cet homme. J'aurais dû être plus fort, plus rapide.

— Fran....çois..

Elle le regardait, les yeux mi-clos, les sourcils foncés et la bouche tordue par la douleur. Ses vêtements étaient recouverts de sang, de sable, et de quelques morceaux de la lame du couteau du tueur.

L'ambulance arrivait déjà devant les urgences...

***

Pendant ce temps, Jean était parti rejoindre son équipe à la poursuite du meurtrier, en direction de Pey Berland.

L'inconnu était entré dans la tour. Il avait bousculé quelques touristes devant la grande porte massive qui datait d'un autre âge.
La police était sur ses talons.

— Faites évacuer la zone bon sang ! C'est quoi tous ces gens encore là ! Barrez-vous ! Police !criait Rafeu.

Et Marie eut pour lui un de ses regards d'admiration qui frôlait la passion.

— Oui c'est vrai quoi Boudiou ! Faut pas rester là messieurs dames, c'est dangereux quoi ! fit de sa voix stridente Ponce en effervescence.

L'inconnu, une fois entré dans la tour, se sentit comme piégé. Il n'y avait en haut que cet étroit escalier en colimaçon.

MONTEZ ! Niveau 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant