Chapitre 37 - La vraie fin !

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PDV Amélie



Bon... faut qu'on parle. J'ai carrément craqué hier. Et c'était bien, enfin bon. Pas très pratique avec mon bidou mais il a carrément bien géré. Et je suis carrément pommée aussi...

Ça veut dire quoi ? On est ensemble ? Je ne le connais pas assez et je suis encore sur la réserve, en grande partie à cause de sa réputation. Ohhhh dans quoi je m'embarque ? Et en plus avec un bébé...

La journée, je m'ennuie. Je peste contre moi, contre lui, encore contre lui. Il ne peut pas la garder dans son pantalon ? Maintenant j'ai encore envie d'essayer. Et j'ai tout le loisir de penser à cette nuit car il a tout fait concernant le bébé, donc je n'ai rien à faire...

Quand il rentre le soir à 20h30, je suis plus que ronchon. Je prends la mouche pour un rien et je lui parle assez sèchement.

- Amélie, je suis désolé.

- Et désolé de quoi ? Et arrête de m'appeler Amélie.

- Mais c'est ton prénom... Et en plus je l'aime bien.

- Oui, mais on est seulement deux dans cette pièce, je me doute bien que c'est à moi que tu parles...

- Ça pourrait être à Monsieur Chat !

- Et pourquoi lui dirais-tu que tu es désolé ?

- Parce que j'ai rendu sa maman très grognon, dit-il en lui gratouillant le dessous de la tête.

- Je ne suis pas grognon.

- Juste ronchon alors ?!

- Non.

- Allez, accepte mes excuses.

- Et pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

- Pourquoi tu me les fais ?

- Ah ! Par ce que j'ai dérapé hier soir et que je veux vraiment te laisser du temps.

- Roooh ça va, je ne suis pas une petite chose sensible, et jusqu'à preuve du contraire, A ce que je sache, c'est moi qui ai demandé qu'on continue.

- Un point pour toi. Alors qu'est-ce qui ne va pas ? C'est parce que je suis rentré tard ?

- Tout ne tourne pas autour de toi dans ma vie Baptiste Miller.

- S'il te plait, explique-moi.

- Il n'y a rien à expliquer, ça va très bien.

- Tu ne me feras pas croire ça. Je vais donc rester avec toi et attendre que tu me parles. C'est la base d'une relation, et celle que je veux construire avec toi me tient à cœur.

Il est vraiment mignon. Mais je suis ronchon. Je sais, je viens de lui dire que non, mais je suis une fille.

Il n'insiste plus, mange seul à côté de moi. J'avais trop faim pour l'attendre mais je lui ai laissé une bonne part. Une heure plus tard j'accepte enfin de lâcher les morceaux.

- En même temps, je ne sais jamais à quelle heure tu vas rentrer, ni si tu vas rentrer et si je dois t'attendre pour manger. Je me suis ennuyée toute la journée, tu as tout fait pour le bébé et maintenant je n'ai plus rien à faire et je ne peux pas travailler car Adam refuse de m'envoyer des dossiers et j'ai dû partir en congé maternité à cause de toi. Et tu ne m'as pas envoyé de message alors qu'on a couché ensemble.

Putain de hasardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant