- OS ZIAM -

- Apprends-Moi -

OS Ziam ou Zayn vit paisiblement dans un chalet isolé. Une nuit, il entend des bruits et découvre qu'un homme étrange, ressemblant à un animal sauvage ou à Tarzan, est entré par effraction. Terrifié, Zayn craint le pire. Mais l'homme sauvage ne semble pas menaçant. Au contraire, il agit avec une agilité et une force surprenantes pour neutraliser une menace imminente. Zayn réalise que cet intrus improbable est en réalité un protecteur inattendu et, que grâce à lui, il est sauvé d'une situation dangereuse. Profondément soulagé, il est étonné par cette rencontre inattendue et la nature protectrice de cet homme sauvage.

Présence de lemon.

Bonne lecture.

****************************

Point de vue Zayn :

En ce début de mois de décembre, je commence déjà à acheter les quelques cadeaux. Je n'ai pas une liste gigantesque de personnes à rendre heureux. Seulement deux personnes, ma mère, Lise, et ma grand-mère, Léana. Je ne parle plus à mon père depuis qu'il s'est séparé de ma mère, il n'a plus vraiment prit son rôle de « géniteur » en main. Laissant ma mère gérer toute seule alors que je n'avais que 10 ans. Je ne suis pas triste malgré que la plupart des personnes pensent le contrairement en sachant cette histoire. Disons que les parents de ma mère ont comme comblé ce vide, surtout mon grand-père David. J'ai toujours eu une relation fusionnelle avec lui, je passais la plupart de mes week-ends chez eux puis ça permettait à ma mère de souffler et de prendre du temps pour elle. Hélas, mon grand-père est décédé d'une crise cardiaque il y a exactement huit mois. J'ai eu beaucoup de mal à l'accepter, beaucoup de mal à digérer son absence. C'est pour cela que deux mois après cette tragique nouvelle, j'ai décidé de m'installer dans son chalet situé à une heure de la ville, là où ma mère et ma grand-mère vivent. J'en avais en quelque sorte besoin, ça été en quelque sorte bénéfique pour mon deuil et honnêtement, je ne pensais pas m'y plaire autant. C'est un endroit très calme avec peu de visiteur à part quelques chasseurs qui passent de temps à autre non loin de mon chalet. D'ailleurs, je leur ai bien fait comprendre de ne pas faire leur merde près de chez moi et surtout que je n'ai pas intérêt à entendre les coups de fusils. Par sécurité j'ai prit l'initiative d'en avoir un, on ne sait jamais avec ces barbares.

Je sors de mon 4x4 garé près du chalet en bois non sans cacher mon nez sous mon gros blouson noir. Je reviens de l'épicerie où je travaille en ville cinq fois par semaine. Je prends les sacs de courses à l'arrière avant d'entrer à l'intérieur rapidement. Il neige beaucoup et c'est assez pénible de conduire jusqu'en ville. Je dois constamment balayer, faire tourner le moteur très tôt au risque que la bagnole ne démarre pas. En plus de ça, je dois récolter deux fois plus de bois pour la cheminée et l'eau chaude. J'ai pensé plusieurs fois à installer quelque chose de plus moderne pour me faciliter la vie, mais à chaque fois la fainéantise opère. Puis honnêtement, c'est devenu une certaine routine de partir tous les samedis en forêt avec le pick up et récolter beaucoup de bois. J'en profite toujours pour élargir ma zone de repère, manger au bord du lac pendant ma petite pause avec ma stéréo. Donner à manger à quelques animaux sauvages passant par là. D'ailleurs, quelques belettes et lapins ont prit l'habitude de rester autour de mon chalet. Comme si ils savaient qu'aucuns chasseurs ne prendraient le risque de s'y aventurer et tant mieux.

Alors que je range les courses dans ma grande cuisine assez moderne et qui donne sur le grand salon, la sonnerie de mon téléphone intervient. Je réponds en voyant que c'est Niall, un ami qui travaille à l'épicerie avec moi.

— Ouais allô ?

— Yo mec, c'est pour te dire que demain c'est en alerte rouge. Séverine préfère qu'on reste tous chez nous.