- OS ZIAM -

- À travers les mensonges -

OS Ziam.

Quand la mère de Zayn décide de devenir famille d'accueil à son tour, celui-ci n'aurait jamais pensé que les choses allaient se bousculer d'une drôle de manière, et que les mensonges cachés feraient soudainement surfaces.

Présence de lemon.

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Point de vue Zayn :

— Ça se passe où exactement ? Demande ma mère sur un ton assez indécis, tout en lavant la vaisselle.

— Chez mon ami Steve. Tu sais, son père travaille à l'animalerie en ville.

— Et ça se finit à quelle heure ? Demande-t-elle se tournant vers moi.

— Vers dix-neuf heures. Je serai là bien avant, ne t'inquiètes pas ! M'exclamais-je d'un sourire.

— Bien. Je vais te préparer quelque chose. Tu ne vas pas y aller les mains vides.

— Merci maman.

Finalement, tout s'est relativement bien passé. Je lui souris une dernière fois avant de me diriger vers les escaliers. Ma mère est assez sévère avec tout ce qui concerne les sorties et les soirées, mais étant donné que cela concerne les cours de philosophie, elle y repense une deuxième fois. Elle sait que c'est pour mon bien.

Je rentre dans ma chambre et me laisse tomber dans mon lit en lâchant un râle. Cette année, nous avons un exposé, et nous avons eu l'idée avec le groupe d'organiser des « soirées bouquins ». Étant donné que nous sommes en dernière année, il est impossible de consacrer la majorité de notre temps pour des exposés groupés ou en binômes. Surtout que nos emplois du temps sont différents, et nos pauses ne sont pas à la même heure. Je regarde brièvement par la fenêtre et m'aperçois qu'il pleut. J'entends des pas dans les escaliers, et ma porte qui grince.

Je relève ma tête et vois ma mère.

— N'oublie pas de prendre ton parapluie, mon chéri.

— Oui ne t'inquiètes pas.

— Quelqu'un vient te chercher ? Demande-t-elle en arquant un sourcil.

— Oui. Le père de Steve vient me chercher.

Elle me lance un regard satisfait puis elle ferme la porte, retournant sûrement préparer un petit gâteau que je dois prendre.

Ma mère n'a pas toujours été aussi inquiète. Elle est devenue ainsi depuis la mort de mon père, il y a huit ans maintenant. Je n'avais que dix ans, mais je me souviens de cette période comme si c'était hier. Mon père était atteint d'un cancer qu'il n'avait pas soigné à temps. Il disait que ce n'était rien, que ce n'était qu'une baisse de tension, si mes souvenirs sont bons. Il se dégradait de jour en jour, sous l'inquiétude de ma mère. Puis un jour, il est tombé inerte au sol. Les pompiers ont débarqué, le samu également. Je n'avais rien pu faire, je n'avais que dix ans. Mon père est mort deux jours plus tard, à l'hôpital. Depuis, ma mère est devenue légèrement obsessionnelle. Regardant de près mes faits et gestes, mes sorties, ce que je fais au lycée, mes amis. Avant, je trouvais ça drôle et plutôt rassurant, puis avec l'âge, je trouve ça pénible.

Mon téléphone se met à vibrer sur ma table de chevet. Je l'agrippe doucement en regardant qui cela peut être. Steve.

*Conversation téléphonique

— Allô ?

-— Hey Zee. Désolé de t'appeler maintenant, mais je voulais savoir si c'était toi qui avait le livre ?