- OS ZIAM -

- Dans un monde un peu spécial (2) -

Partie 2 de l'OS 36.

Bonne lecture.

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Point de vue Zayn :

— Tu es sûr ?

— Oui !

Nous sommes dans un salon de tatouage de Londres et Liam a apporté un dessin qu'il voudrait se faire tatoué sur la main gauche. Ce sont plusieurs roses, c'est vraiment très joli mais j'ai peur qu'il ai mal...

— Suivez-moi, lui dit la jeune-femme aux cheveux roses d'un sourire.

— Tu veux que je vienne ? Demandais-je un semblant inquiet.

Il hoche vigoureusement la tête avec un grand sourire avant de suivre la jeune-femme. J'ai bien l'impression que je suis le seul à être inquiet et stressé, il est totalement surexcité. Je soupire et entame également le pas, Liam s'assoit sur le fauteuil après avoir relevé la manche de son sweat-shirt pendant que celle-ci prépare le calque, je prends une chaise pour me mettre près de lui.

— Si jamais tu as trop mal tu le dis, dis-je en prenant son autre main dans la mienne.

— Ne t'inquiètes pas Zaynie, me rassure-t-il d'un grand sourire.

Quand ses parents sont venus mangés à la maison hier soir, Liam s'est pressé de leur annoncer la nouvelle. Vous vous doutez bien que son père n'a pas prit la nouvelle de façon joyeuse, et j'ai été agréablement surpris que Liam ne pleure pas sous les cris de son père. Il l'a laissé s'énerver, piailler, crier en bougeant ses bras dans tous les sens jusqu'à ce qu'il s'épuise, il lui a ensuite simplement dit d'un air calme, qu'il était majeur et qu'il faisait ce qu'il voulait de son argent. J'ai été agréablement surpris et eux aussi, je restais pas moins inquiet ainsi que sa mère au sujet de la douleur mais j'étais tellement heureux de le voir se défendre tout seul et prendre les choses aussi calmement. Nous faisons inévitablement face tous les jours à l'évolution de Liam et j'en suis presque ému. C'est comme si... vous voyez votre propre enfant grandir, marcher, s'exprimer, je sais pas... c'est ce que je ressens au fond de moi. Sa main droite se resserre soudainement sur moi et je relève la tête, j'étais tellement loin dans mes pensées que je n'ai pas fait attention qu'il se faisait déjà tatouer.

— Ça va ?

— Oui, ça pique seulement, souffle-t-il les yeux rivés sur l'aiguille. Je voulais te demander quelque chose...

— Dis-moi, répondais-je, l'incitant à poursuivre.

Il relève doucement sa tête vers moi.

— J'aimerai qu'on ai un tatouage en commun...

Je parais surpris en premier lieu, la jeune-femme relève brièvement ses yeux vers nous d'un petit sourire avant de rapidement se concentrer sur son travail.

— Tu... ne veux pas ?

— Bien sûr que je veux, rétorquais-je rapidement et il sourit d'un air émerveillé.

A chaque fois qu'il sourit comme ça, mon cœur est à deux doigts de s'effondrer sur place. Il a ce pouvoir de briser mes barrières, d'enflammer mes sens rien qu'avec un sourire, de faire accélérer mon cœur quand il rit, de m'embraser entièrement quand il m'embrasse innocemment la joue et de me faire tomber pour lui quand il touche mes lèvres. Je le sais, je le sens, je tombe amoureux chaque jour un peu plus de lui, chaque jour, cet amour grandit, mon cœur s'emplit d'une chaleur inconnue, et savoir qu'il sera à mes côtés jusqu'à la fin de ma vie m'embaume la poitrine. Je ne regretterai jamais le choix que j'ai fait ce jour dans le couloir, je ne regrette en aucun cas d'avoir prit sa main et d'avoir signé ces papiers, jamais. Il est cette lumière dont j'avais le plus besoin, cette étincelle qui illumine ma vie et la bouscule de manière agréable.