- OS ZIAM -

- Tes larmes sont ma faiblesse (2) -

Suite de l'OS 40.

Bonne lecture.

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Point de vue Zayn :

C'est la boule au ventre que je fixe le paysage qui se défile par la vitre de la voiture. Mon père conduit avec ma mère à ses côtés, Liam se trouve à ma droite. Pendant tout le week-end, je suis resté cloîtré dans ma chambre malgré les propositions de mon frère pour l'accompagner à Londres, il s'est inscrit dans une université spécialisée pour les étudiants qui veulent devenir hôte de l'air. C'est son rêve depuis tout petit, depuis le jour ou il est monté dans un avion, il rêve que de ça. Il y est donc allé avec ses meilleurs amis, Louis et Harry. Ces deux-là ont également apprit à propos de ce qui s'est passé au collège, ils se sentent coupables parce qu'ils auraient pu me protéger eux aussi, mais comme je l'ai déjà dit, personne ne l'est..

Quand nous arrivons devant l'établissement, je ravale difficilement ma salive. J'ai envie de vomir tellement que mon estomac se tord, je défais ma ceinture lentement. Liam garde un œil sur moi ainsi que ma mère tandis que mon père part, il a un rendez-vous et il reviendra nous chercher après. Le bras de Liam entoure mes épaules pour me rassurer, on se dirige vers l'intérieur en direction de la vie scolaire. La dame nous demande de patienter quelques instants, elle appelle le directeur et je déglutis à plusieurs reprises. J'ai envie de retourner à la maison...

— C'est la porte tout au fond, vous prenez ce couloir, déclare-t-elle et ma mère la remercie poliment.

Je marche lentement et Liam fait de même pour ne pas me brusquer, arrivé devant celle-ci, elle s'ouvre, et l'envie de partir en courant me démange soudainement en voyant Mino, Daniel et Perrie assit près de leur parents dans le bureau.

— Merci d'être venu, entrez madame Payne, dit-il d'un sourire en serrant la main de Liam et de celle-ci.

Je m'assois d'un air tremblant entre ma mère et Liam. Je jette un regard discret, il y a le père de Mino, et seulement la mère de Perrie et Daniel. Je vois à l'expression des parents qu'ils ne sont pas ravis d'être ici, le directeur se racle la gorge prit d'un certain malaise et je peux tout à fait le comprendre...

— Bien, tout d'abord, je voudrais lire ce que Zayn a écrit, si tu as bien évidemment écrit quelque chose ? Dit-il et j'hoche faiblement la tête.

— Ne devrait-on pas d'abord écouter nos enfants ? Suggère le père de Mino d'une manière un peu agressive et mon frère le toise soudainement de travers.

— C'est la meilleur celle-là, rit jaune ma mère. Je vous signale que c'est mon fils qui est la victime dans l'histoire, pas le vôtre.

— Ça c'est ce que votre fils a dit, pas le mien, rétorque-t-il et j'ouvre les yeux de stupeurs. À ce que je sais, votre fils se retrouve souvent seul, peut-être a-t-il voulu se donner en spectacle pour avoir un peu d'attention, tout simplement.

— S'il vous plaît, coupe le directeur en voyant que la discussion aller s'envenimer. Bien, qu'avez vous à dire et ensuite je lirai la lettre de Zayn. "

Le père de Mino lui donne un coup de coude et celui-ci relève sa tête, quand ses yeux se plantent dans les miens je les baisse rapidement.

— Je n'ai pas fais exprès. Je voulais le lancer à mon ami mais Zayn est passé devant.

— Pourquoi Max nous a déclaré que vous l'avez fait exprès dans ce cas là ?

— Parce que c'était son sac, explique Perrie en retour. Il l'a mal prit parce qu'il y avait sa raquette à l'intérieur et il s'est énervé.