- Tes larmes sont ma faiblesse (3) -

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Troisième et dernière partie de l'OS 40.

Présence de lemon.

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Point de vue Zayn :

Nous sommes le premier juillet et deux semaines sont passées depuis le premier baiser que nous avons échangé Liam et moi.

Je pensais sincèrement que le lendemain matin il m'aurait évité et fuit comme la peste mais non. Je pense même que c'est moi qui ai dû réellement réaliser ce qu'on était désormais, ce que l'on éprouvait réellement l'un pour l'autre. Chose qui n'a pas été facile les premiers jours, mais petit à petit j'assimile, je m'y fait, puis il arrive doucement à me faire oublier les craintes que je ressens à ce sujet.

Bien évidemment, nos parents ne savent pas et il est hors de question qu'ils soient mit au courant. Ce n'est pas un sujet facile, ni prit à la légère car cela reste pas moins de l'inceste... et j'ai beau me dire : finalement, je fais ce que je veux, les autres n'ont pas à me juger, ça ne les regarde pas. Nous vivons dans un monde ou la critique et le besoin de juger autrui est indispensable pour certaines personnes, un besoin vital pour ces gens qui n'ont pas une vie si épanouissante. Et j'ai très bien pu le constater avec mes bourreaux finalement, pourquoi me faire subir un tel traitement, une telle haine gratuitement ? En quelque sorte, ils en avaient besoin. Besoin de voir que j'avais une vie désastreuse, aussi désastreuse que la leur, et c'est ce qui les soulager. C'est horrible, mais nous vivons chaque jour dans ça.

Puis, si nous sommes des enfants de dieu, nous sommes en quelque sorte tous... consanguins ?

Celle-là j'aurais pu éviter de la faire, je sais.

Un petit sourire amusé se dessine sur mon visage alors que je suis allongé sur la moquette de ma chambre devant les grandes fenêtres ouvertes. J'ai prit mon coussin pour être plus confortable avec les bras croisés derrière la tête, je ne lâche pas les étoiles et la lune qui brille de mille feu devant moi. Les petits oiseaux dorment déjà et je peux seulement entendre certains criquets et certaines grenouilles dans l'étang non loin d'ici. L'échelle en bois craque et je souris, la trappe s'ouvre discrètement et se referme pareillement, ses pieds frottent contre la moquette puis il s'allonge près de moi en posant sa tête sur le coussin que j'ai installé pour lui près du mien. Il relâche un petit souffle, je tourne les yeux et il en fait de même. On reste quelques minutes nos yeux encrés tout deux munis d'un petit sourire, puis doucement, je décroise les bras et pose délicatement ma tête contre son épaule tandis qu'il entoure ma taille avec l'un de ses bras dont l'autre et toujours plié sous sa tête. Son buste se relève calmement et je savoure son odeur qui envahi mes sens, je caresse doucement son buste du bout de mes doigts, traçant des dessins invisibles sur le dessus de son tee-shirt.

Lentement, il me renverse sur le côté et se place entre mes cuisses, je pose mes mains sur son cou alors que nos yeux ne se quittent en aucun cas. Il s'allonge finalement sur moi et nos lèvres s'aimantent d'elles mêmes, il les lape amoureusement sans jamais s'arrêter et j'y réponds de mon plein grès. Et finalement, on s'endort ainsi sous la belle étoile, comme tous les soirs depuis deux semaines.

...

Oh allez ! ça peut être drôle !

Je regarde longuement mon meilleur ami qui est assit à mes côtés sur le canapé. Nous partons au camp de vacances dans deux jours et Niall a demandé à sa mère s'il pouvait venir avec nous, ce qui me réjouis totalement. Sauf que celui-ci veut pratiquement faire toutes les activités du camp. Mes parents, ou plutôt, ma mère a trouvé un camp adapté pour Liam et moi. C'est-à-dire que je vais rencontrer beaucoup d'enfants qui seront comme moi, handicapés.

- OS ZIAM -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant