- Brotherly love -

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OS Ziam ou Zayn et Liam perdent leur frère et Liam prend soin de Zayn d'une façon moins fraternelle.

Présence de lemon.

Bonne lecture.

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Point de vue Liam :

Debout devant mon miroir, je referme lentement les boutons de ma chemise noire. J'attrape ma veste de cérémonie, tandis que dans la pièce d'à côté, les sanglots continuent de se laisser entendre. Cette journée va être infernale. Pour moi, oui. Mais surtout pour Zayn. Parce qu'aujourd'hui... Nous enterrons son jumeau. Je pousse un long soupir, cherchant à contenir mes émotions. Je ne dois pas le laisser voir à quel point je souffre aussi. Je ne peux pas le laisser tomber...

Je quitte mon dressing, me rendant dans ma chambre. Zayn est allongé sur mon lit, recroquevillé sur lui-même. Il est dans cette position depuis le jour où je l'ai ramené chez moi. Depuis le jour où le corps de Ezra a été retrouvé. Depuis ce jour où mon équipe a été appelée sur les lieux d'un accident mortel. Depuis ce putain de jour où j'ai dû sortir son corps, sans vie, de la voiture. Quand je suis arrivé chez nos parents, Zayn m'a sauté dans les bras... Comme toujours. Ses jambes ont entouré mes hanches et je l'ai serré si fort... J'avais besoin de m'imprégner de son bonheur, avant de le détruire totalement. Son souffle contre mon cou a manqué de me faire pleurer. Le dernier brun que j'avais serré dans mes bras ne respirait déjà plus...

Tentant de me reprendre, je l'ai entraîné dans la cuisine. Ma mère a très vite vu que quelque chose n'allait pas. J'ai déposé Zayn sur le plan de travail, fuyant son regard, avant de me tourner vers son père. Louis, mon ami policier, a tenté de me convaincre de le laisser gérer. Mais il s'agit de ma famille. Il s'agit de mon petit-frère. Même si nous n'avons aucun lien de sang, ils comptent énormément pour moi. Chacun à leur manière... Zayn et Ezra ont débarqué dans ma vie alors qu'ils n'avaient qu'un an. Ils ont fêté leurs 18 ans, il y a deux mois. Et j'ai dû annoncer à leur père qu'il venait de perdre un fils...

Je me souviens parfaitement de la réaction de Zayn. Il est descendu du plan de travail et, étant plus petit, a levé la tête vers moi. Il m'a poussé, encore et encore, me criant de dire la vérité. Mon dos a heurté le réfrigérateur et ses poings se sont acharnés sur mon torse. Il a fini par s'écrouler entre mes bras et une larme unique a roulé sur ma joue. J'ai serré son corps sanglotant de toutes mes forces. Quand ses pleurs se sont calmés, je l'ai porté pour aller le déposer sur son lit. Mais il s'est accroché à moi, refusant que je le lâche. Refusant de rester chez lui, dans la chambre qu'il partageait avec son jumeau. Alors, je l'ai ramené chez moi.

Il a passé les cinq derniers jours, allongé dans mon lit. Il n'a rien voulu manger et j'ai dû le forcer à boire un peu. Tout comme je l'ai poussé à se doucher. Ses larmes ont cessé dans la voiture, sur le chemin vers mon appartement. Mais ce matin, je lui ai demandé de s'habiller... Je lui ai expliqué que c'était le moment de dire au revoir à Ezra. Et ses sanglots ont repris quand mon corps s'est éloigné du sien. Je dépose ma veste de cérémonie aux pieds du lit, avant de m'allonger aux côtés de Zayn. J'entoure son corps de mon bras, déposant un baiser sur la peau de son cou. Ses doigts viennent se lier aux miens. Je le serre un peu plus, inspirant l'odeur de mon gel douche qui se mêle à son odeur naturelle.

- « Zayn, mon cœur... Nous devons partir dans quinze minutes.

- Non, Li... sanglote-t-il, se tournant vers moi.

- Je ne te lâcherai pas, c'est promis, murmuré-je, sentant ses larmes glisser contre mon cou. Je serai avec toi...

- Je ne veux pas lui dire au revoir...

- OS ZIAM -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant