- OS ZIAM -

- Un Liam pas si timide que ça -

OS Ziam ou Zayn se retrouve à se cacher dans un casier du vestiaire avec Liam Payne, alias l'intello de l'école.

Présence de lemon.

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Point de vue Zayn :

— On n'avait pas heure d'anglais ? Demande mon ami Niall, alors que je pose mes pieds sur la table de la cafétéria déserte.

— Ouais, pas envie.

— On avait un devoir à rendre, je crois.

— Pas envie de voir sa sale gueule, il m'a foutrement bien fait chier hier matin, grognais-je, un poil irrité.

— T'arrives toujours avec vingt minutes de retard dans son cours aussi. Normal qu'il pète un plomb le prof, s'esclaffe-t-il, alors que je ris à mon tour.

— Tu ne sais pas ce que c'est, de se lever le matin à six heures, et supporter 3 nanas qui hurlent et courent de partout alors que t'as la face dans le fion.

— J'te signale que je dors pratiquement tous les week-ends chez toi, marmonne-t-il, les yeux plissés.

— Ah merde, c'est vrai. Autant pour moi, répondis-je, faussement désolé, alors qu'il me tend son majeur.

Niall est mon meilleur ami depuis la primaire exactement. Il est arrivé un beau jour dans notre rue avec sa petite famille tout droit venue d'Irlande. Son accent se fait toujours autant entendre, d'ailleurs. Je lui jette un rapide coup d'œil, sa tête de boudeur pas content me fait rire, parce que oui, lui aussi subit tous les assauts infernaux de mes sœurs les vendredis et samedi matins.

— Tu comptes sécher toute l'aprem ? Me demande-t-il en posant sa tête dans le creux de ses bras.

— J'ai surtout prévu un coup démentiel.

Il relève son visage vers moi, son petit sourire en coin me fait comprendre qu'il est de la partie. Comme d'habitude je vous dirais.

— Déballe.

— Pendant que Harry Styles sera sur le terrain, j'irai dans son casier lui prendre toutes ses affaires et les foutre à la benne, expliquais-je.

— Et moi ?

— Tu feras le guet devant la porte d'entrée, si jamais quelqu'un arrive à l'improviste.

— Et je fais comment pour te prévenir ? Demande-t-il, ayant soudainement un sourcil arqué.

Je prends une mine réfléchis.

— Tu te laisse tomber sur la porte, genre lourdement tu vois ? Dis-je finalement, alors qu'il hoche la tête.

— Tu sais à quelle heure ils ont entraînement ? Me demande-t-il alors que je me lève.

— Dans moins de deux heures, ça nous laisse le temps d'aller au Starbucks.

Et on part en direction de la sortie, muni de nos sourire faussement angélique.

Un an que nous sommes dans ce lycée, un an que nous faisons des sales blagues à tout le monde. Personne ne s'est jamais douté de rien, il y a même eu des rumeurs comme quoi un fantôme habitait les lieux, ce qui nous avait bien fait marrer à l'époque. Personne pense une seule seconde que nous soyons derrière tout ça, tout simplement parce qu'on s'attaque non seulement aux gens qu'on aiment pas, mais aussi ceux qu'on fréquente. Malin n'est-ce pas ? La semaine dernière, c'était des boules puantes dans la classe d'histoire. Celle d'avant on avait caché le sac de Liam Payne dans un arbre, et celle d'avant on a piqué les tampons de notre professeur des arts. Oui, clairement nous sommes des gamins, mais ça nous fait passe le temps et comme je l'ai déjà dit, on se marre tellement que je doute qu'on y mettent un terme un jour.