- OS ZIAM -

- Childhood love -

OS Ziam ou Liam perd son bébé après avoir prit soin de lui toute son enfance.

Bonne lecture.

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Point de vue Zayn :

On m'a toujours dit que j'étais un petit garçon joyeux. Les adultes trouvaient ça surprenant, lorsque j'étais tout enfant. Je pense qu'ils se disaient qu'un petit garçon orphelin ne devrait pas être aussi heureux. Ma mère nous a quitté lorsqu'elle m'a mis au monde. Mon père m'en a voulu pour ça, paraît-il. Mais, je ne peux pas le confirmer... Il m'a abandonné alors que je n'avais que deux ans et quelques mois. J'ai intégré un orphelinat spécialisé dans l'accompagnement des enfants et ne proposant pas d'adoptions. Il n'accueille que les enfants entre 3 ans et 18 ans. Âgé d'à peine moins de trois ans, je me suis donc retrouvé dans cet orphelinat. Je ne suis pas certain que j'étais bien heureux d'arriver dans cet endroit si grand, ce lieu inconnu. Je me suis pris d'affection pour Lana, la personne qui m'a pris en charge à mon arrivée. Mais je n'ai pas gardé le contact après mon départ.

Je me souviens très bien de la première nuit que j'ai passée là-bas. Elle n'a pas été très compliquée. Lana m'a dit qu'ils s'attendaient à ce que je pleure, que je crie, que je réclame mon père. Mais, si je sais une chose, c'est qu'il ne m'a jamais aimé et que je n'ai jamais eu besoin de lui près de moi. Cette nuit-là, je suis sorti de ma chambre parce que j'avais peur. Je traînais toujours une vieille couverture, tricotée par ma mère, derrière moi. Mon pouce à la bouche, j'ai traversé le couloir et j'ai ouvert la porte d'en face. Je me suis retrouvé dans une chambre, éclairée par une veilleuse en forme de Pokemon. Mes yeux se sont posés sur le visage endormi du garçon, plus âgé que moi. Je l'avais croisé, pendant le repas du soir lorsqu'on m'a présenté. Mais en le voyant, assoupi, ressemblant à un ange... Mon cœur a su qu'il serait celui sur qui je pourrais toujours compter. Alors je suis entré dans la chambre et je suis allé m'allonger près du châtain. Bien entendu, ma présence l'a réveillé. Et je me souviendrais toujours des mots qu'il m'a dit, cette première nuit où il m'a réconforté...

- « Je vais prendre soin de toi, petit bébé Zaynie. Je ne te lâcherai jamais... »

Liam... Liam n'avait que cinq ans à cette époque et il est devenu mon seul repère. Pendant les cinq premières années, je me couchais chaque soir dans mon petit lit et dès que je n'entendais plus de bruit, je courais me blottir dans les bras de mon Liam. La journée, nous n'étions jamais ensemble. J'étais bien trop petit pour rester avec lui. Les adultes ne voulaient pas que j'y aille. Seule Lana savait ce qu'il se passait, toutes les nuits.

Lorsqu'il a eu dix ans, Liam a dû changer de couloir. Il devenait un grand. Mais, le plus difficile, il ne dormait plus derrière la porte, face à la mienne. Je l'ai appris plutôt brutalement. Les lumières se sont éteintes, et je me suis levé. Ma couverture en main, mon pouce à la bouche – habitude que Liam tentait de m'enlever – j'ai ouvert la porte de mon Li. Et il n'était plus là. La chambre était plongée dans le noir et lorsque j'ai réussi à atteindre l'interrupteur, je l'ai trouvée totalement vidée de ses affaires. Debout dans l'entrée de la pièce, je me suis mis à pleurer. J'ai traversé le couloir, ouvrant toutes les portes pour le retrouver. Mais je n'y parvenais pas. Mes pleurs sont devenus des cris. Je réveillais tout le monde, mais je m'en fichais. Les adultes ont voulu me calmer, je les repoussais. Je ne voulais que les bras de Liam. J'ai hurlé si fort que Lana a dû être appelée d'urgence, alors qu'elle était en vacances. Personne ne comprenait ce qui m'arrivait. Personne ne savait qu'on m'avait retiré la seule personne qui n'a jamais compté. La première qui m'a aimé...

Lana est arrivée. On m'avait ramené dans ma chambre. La porte de Liam était toujours ouverte alors elle a tout de suite su la cause de mes hurlements. Elle a tenté de me calmer mais je repoussais ses étreintes. Et sa voix a fini par m'apaiser lorsqu'elle a demandé dans quelle chambre se trouvait Liam Payne. Prenant ma main, elle m'a fait parcourir le couloir jusqu'à la porte verte. On m'a toujours dit que je ne devais pas y aller, que c'était que pour les grands. Mais Lana m'y a fait entrer. Mes larmes continuaient de couler sur mes joues. Nous nous sommes arrêtés devant une chambre et j'ai reconnu l'un de mes dessins, collé sur la porte. Lâchant Lana, je me suis précipité pour l'ouvrir. La lumière familière de la veilleuse m'a fait rire de bonheur. J'ai couru pour monter sur le lit et me blottir contre Liam. Lana a refermé la porte et Li a ouvert les yeux. Ses lèvres se sont étirées lorsqu'il a posé les yeux sur moi. Il a embrassé mon front, plongeant ses prunelles brunes dans les miennes.