- OS ZIAM -

- Maybe I hate you -

OS Ziam où tout a commencé avec un cœur brisé.

Présence de lemon.

Bonne lecture.

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Ce matin, Harry était à la bourre. Alors, lorsqu'il est arrivé et qu'il m'a croisé, il m'a laissé son sac de sport et il a couru vers son cours. Depuis, son foutu sac est dans mon casier. Et je ne pense pas qu'il compte venir le récupérer. Le problème, c'est que cet idiot a un entraînement dans moins de dix minutes. Et, le connaissant, je suis persuadé qu'il pense avoir oublié ses affaires chez lui.

Tel un bon ami, je récupère le sac et me dirige vers le gymnase. Je n'ai pas le droit d'entrer dans les vestiaires alors, je décide d'aller sur le terrain de football pour trouver l'un de ses coéquipiers. Manque de chance pour moi, le seul à être déjà prêt, c'est Liam Payne. Le capitaine de l'équipe... Bon, tant pis pour les interdits. Je me dirige vers la porte des vestiaires mais sa voix douce m'interpelle. Super...

- « Qu'est-ce que tu fais, Malik ? »

Je pousse un long soupir avant de me tourner vers lui. Il s'approche, me laissant plonger dans la profondeur de son regard envoûtant. Il est con mais putain, qu'est-ce qu'il est beau...

- « Rien, je dois juste voir Harry.

- Les vestiaires sont interdits aux élèves qui ne font pas partie de l'équipe, me rappelle-t-il, de son air supérieur. C'est valable également pour les pom-pom girls dans ton genre.

- Je t'emmerde, Payne, rétorquai-je, lui lançant un regard noir. Je lui dépose simplement son sac et je repars. À moins que tu ne veuilles le faire à ma place ? »

Son regard s'assombrit. Je pense qu'il n'aime pas trop ma manière de lui parler... Mais, si ça le gêne, il voit ça avec sa conscience. Moi, je n'ai rien fait de mal ! S'il ne me détestait pas depuis toujours, sans raison valable, nous n'en serions pas là. Je crois que nous sommes dans les mêmes écoles depuis que j'ai six ans. Je ne me rappelle pas de l'état de nos relations, lorsque nous étions enfants. En revanche, depuis le collège, Liam semble me haïr du plus profond de son être... Vivement qu'il se casse à la fac et que je ne le revois plus jamais.

- « Donne-moi ce putain de sac et barre-toi d'ici, soupire-t-il finalement, tendant la main.

- Quelle amabilité, ironisai-je. Je suis vraiment touché par tant de bonté. »

Faisant tomber le sac de mon épaule, je le dépose à mes pieds. Il me lance un regard agacé avant de se pencher pour le ramasser. Sans prendre la peine de m'assurer qu'il le rend bien à son propriétaire, je tourne les talons, prêt à partir.

- « Des remerciements t'écorcheraient la gueule ? M'agresse-t-il, visiblement énervé.

- Être sympa t'écorcherait la gueule ? Rétorquai-je, lui tendant mon majeur. »

N'ayant pas pris la peine de me retourner, je n'ai pas le plaisir de voir sa réaction. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne répond pas. Puis, j'entends la porte du vestiaire qui claque. Une fois de plus, notre échange a été des plus agréables... Ne voulant pas rentrer en bus, je décide d'attendre la fin de l'entraînement pour que Harry puisse me ramener. Le fait que Payne n'aime pas avoir du public lors des entraînements n'est qu'un bonus.

Je m'installe donc dans les gradins, sortant un bouquin de mon sac. Assis en tailleur, je me laisse emporter par l'univers de cette romance que je découvre avec tant de bonheur. J'en oublie presque qu'une bande de sportifs s'apprête à se déchaîner sur la pelouse. Mais, il suffisait d'une seule personne pour que je m'en souvienne... Sans que je ne m'y attende, mon livre m'est arraché. Je relève la tête, tombant sur les prunelles émeraudes de mon meilleur ami.