Cher Orion,
Je pensais qu'il n'y avait plus rien à écrire, et puis j'ai repris mon stylo sans même m'en rendre compte. On pense qu'une histoire se termine, et puis on se découvre encore enfermés à l'intérieur.
La nuit dernière, je l'ai retrouvée. Ses longs cheveux bouclés dans son dos. Ses yeux. Nos longues discussions, les rires, son regard fuyant et son sourire en coin, son corps, ses grandes bottes, ses bijoux qui tintent à chaque pas. Et puis son amour. Partout. Rien n'avait changé, Orion.
Alors, dis-moi, comment partir lorsqu'il reste encore, quelque part, intact, un lien toujours aussi grandiose ?
Et puis, je me suis réveillé. J'ai entendu le vent dehors, souffler.
La nuit dernière, on s'est retrouvés dans mon rêve. C'était doux. Comment partir alors qu'on passe son temps à rêver ?
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Nos cœurs endoloris
PoetrySirius a un problème : cette fille. Cette fille qu'il aime. Cette fille qui fait mal. Alors il fait la seule chose qu'il sait faire, il écrit. Des mots doux. Des mots durs. Il écrit à Orion, comme une consolation, un exutoire. Il écrit comme il aime...