Orion,
Il était un cœur qui criait sans cesse "Reviens" et des silences qui portaient l'absence.Il était des bonheurs qu'on aimerait partager, et des peines qu'on saurait comprise par certains.
Il était des amis comme une consolation pour les cabossés, mais la persistance d'un manque.
Il était la certitude de devoir avancer, guérir les cœurs des chagrins, mais l'évidence que l'absent fait parti de la consolation.
C'est comme ça, on n'y peut rien. Même si votre rose vous pique, il relèverait de la folie de la haïr. Parce que, malgré vos écorchures, elle est la seule que vous cherchez parmi toutes les roses. La seule pour laquelle vous verseriez quelques larmes afin de la faire fleurir.
La seule, enfin, qui vous ferait retourner sur votre planète.
Que c'est reposant de retourner sur sa planète. Mais maintenant, comment puis-je la retrouver puisque ma rose n'est plus et qu'elle était un peu de mon monde ?Orion, je t'ai menti, tout ne va pas mieux. J'ai rempli mon cœur de joie mais il manque toujours un peu d'elle pour que mon sourire soit tout à fait sincère.
Ton ami,
S.
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Nos cœurs endoloris
PoesíaSirius a un problème : cette fille. Cette fille qu'il aime. Cette fille qui fait mal. Alors il fait la seule chose qu'il sait faire, il écrit. Des mots doux. Des mots durs. Il écrit à Orion, comme une consolation, un exutoire. Il écrit comme il aime...