Orion,
Je l'ai vue et j'ai su. J'ai su que je serais foutu.
Qu'on se ferait mal. Qu'on laisserait naître quelques espoirs pour les laisser fâner.J'ai compris que je ne pourrais plus sentir la douceur entre mes doigts sans penser à ses longs cheveux ondulés et à sa peau.
Je l'ai vue et j'ai su. Qu'elle n'était pas de celle qu'on oublie. Pas un chapitre que l'on peut effacer, arracher.
Mais plutôt de celles qui vous brisent le cœur, qui vous prennent par la main puis laissent un grand vide avant même d'être parties.
Plutôt de celles dont on a jamais assez. Des fleurs qu'on voudrait arracher à la vie pour les mettre dans nos poches trouées. Rien que pour soi. Rien que pour la vie toute entière ou un peu plus.Je l'ai vue et j'ai su, qu'elle déposerait un peu de chagrin au creux du cœur. Mon cœur si fragile. Comment survivre, Orion ? Comment ne pas devenir fou ?
Dis-moi qu'on en survit.Ton ami,
Donne-moi de tes nouvelles.
S.
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Nos cœurs endoloris
PoesíaSirius a un problème : cette fille. Cette fille qu'il aime. Cette fille qui fait mal. Alors il fait la seule chose qu'il sait faire, il écrit. Des mots doux. Des mots durs. Il écrit à Orion, comme une consolation, un exutoire. Il écrit comme il aime...