Chapitre douze

259 65 25
                                    


Un soir, alors que j’enfourne les lasagnes que Harry et moi avons préparées ensemble, il se dirige directement vers la télévision, un sourire aux lèvres. Je le regarde mettre son casque pour parler avec Jules et Enola. Il joue à ce jeu de coopération sur un bateau – je ne me souviens jamais du nom, mais ça a l’air assez amusant. Plusieurs fois, je l’ai observé jouer tout en faisant mes devoirs à côté. Ils peuvent même parler avec des joueurs adverses, et je me rappelle d’une fois où Enola avait insulté un autre joueur en criant "gros connard !" parce qu’ils essayaient de couler leur bateau. Harry avait tenté de la calmer, mais ça n’a pas empêché Jules et Enola de continuer à lancer des insultes jusqu’à ce qu’un kraken surgisse de nulle part et détruise les deux bateaux. J’avais ri comme un idiot tandis qu’Harry, lui, boudait comme un enfant.

Quand je reviens de la salle de bain, je le trouve en train de sortir les lasagnes du four, la langue tirée sous l’effort. Il semble concentré, et je ne peux m’empêcher de le trouver adorable. Cette fois, il a pensé à poser un torchon sous le plat pour éviter de refaire le même accident que la dernière fois. La table basse avait été brûlée par la chaleur, et bien qu’il se soit excusé mille fois, j’avais été content de changer le design pour une table noire et blanche qui va parfaitement avec le salon.

On s’installe ensuite pour manger devant les infos, échangeant de temps en temps des regards complices. Une fois les assiettes vides, je finis par me glisser entre ses cuisses, le dos appuyé contre son torse. Il rabat un plaid sur nous, et je me laisse aller contre lui, sentant sa chaleur envelopper mon corps tout entier. Je caresse doucement son bras, et lui commence à déposer des baisers sur mon cou, légers au début, presque innocents. Je laisse échapper quelques rires discrets quand il me chatouille.

Mais rapidement, je sens l’atmosphère changer sans que je comprenne exactement pourquoi. Les baisers de Harry deviennent plus lents, plus appuyés, comme chargés d’une intensité. Une vague de frissons parcourt mon corps, et je me retrouve submergé par une sensation de plaisir inattendue. Mon corps réagit malgré moi, et je sens mon ventre se crisper, mon entrejambe s’éveiller doucement sous le poids de son étreinte.

Instinctivement, je bascule un peu la tête pour lui offrir plus d’espace, et il en profite pour déposer une ligne de baisers jusqu’à mon épaule. Je sens ses doigts se resserrer autour de moi, son souffle devenir un peu plus lourd contre ma peau. Mon cœur s’accélère, et mes mains, jusqu’ici posées calmement sur son bras, deviennent plus fébriles. Je sens Harry durcir derrière moi, son désir devenant palpable, et je pince mes lèvres pour contenir mes propres sensations.

La télévision diffuse toujours les infos, mais je n’y prête plus aucune attention. Mon esprit est complètement capté par ses lèvres contre ma peau, par la manière dont ses baisers semblent descendre plus bas, explorant ma clavicule avec une lenteur exquise. Une chaleur délicieuse monte en moi, et je sens que chaque parcelle de mon corps est éveillée, réceptive au moindre de ses gestes.

Je respire plus difficilement, mon corps se cambrant légèrement pour chercher son contact, même inconsciemment. Sa main descend lentement sur mon ventre, s’arrêtant juste au-dessus de mon tee-shirt, et je sens mon propre désir s’intensifier. Harry continue, ses baisers devenant plus fiévreux, plus affamés, et je me perds dans les sensations, oubliant presque où nous sommes.

Finalement, je me tourne légèrement vers lui, nos visages si proches que je peux sentir son souffle chaud effleurer mes lèvres. Nos regards se croisent, et dans ses yeux, je vois toute l’intensité de ce moment, toute la tendresse et le désir qu’il me porte. Mon cœur bat à tout rompre, et sans hésiter, je laisse nos lèvres se rencontrer, plongé dans ce profond baiser.

Sous le plaid, la chaleur entre nous devient presque insupportable. Harry frotte son entrejambe contre moi, et je sens mon cœur s'emballer, ma respiration s'accélérer. Chaque baiser qu'il m'offre est plus intense, plus pressé, ses lèvres glissent sur les miennes avec une urgence que je n'avais jamais ressentie. Quand sa main glisse sous le plaid et commence à caresser l'intérieur de ma cuisse, un frisson me parcourt, m'arrachant un halètement. Je balbutie, à peine capable de parler :

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Oct 28 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

NÉGATIF {L.S} short storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant