Sons of snakes 1

6. Le meurtre le plus plaisant !

Katerina

- Alors comme ça, tu contrains une jeune femme à agir contre sa volonté ? aboya Kai avec indignation.

- Kai ! Que fais-tu ici ?

Ils se connaissaient ? J'aurais vraiment tout vu !

- Lâche-la immédiatement, commanda-t-il, les poings serrés.

- Pourquoi ? Tu la connais, peut-être ?

- Ouais, c'est ma meuf. Alors, éloigne-toi d'elle, tout de suite.

Sa meuf ? Mais qu'est-ce qu'il était en train de raconter, là ?

- Elle ? Tu ne serais pas en train de me mentir, Kai ?

- Je ne mens pas. À présent, enlève tes sales mains de son corps, ou je te jure que j'te bute.

- Désolé, mon vieux, mais on m'a engagé pour la torturer et la tuer. Je ne peux pas t'aider. Tu sais très bien que je ne rate jamais une occasion de gagner de la tune.

- C'est la dernière fois que je te le répète. Éloigne-toi d'elle, renchérit celui-ci en le foudroyant du regard.

Pourquoi était-il si déterminé ? Je savais très bien qu'il ne m'appréciait pas.

Voyant que Lenny restait immobile, Kai s'avança furtivement vers nous, un couteau à la main. Et à ma grande surprise, il se mit à couper les liens qui me retenaient prisonnière de cette foutue chaise.

- Je te laisse le descendre, trésor, mais une seule condition : soit lente, je veux qu'il ait mal.

- Aucun problème, je m'en charge.

- Tu crois vraiment que tu arriveras à m'abattre ? Je te rappelle que je suis un tueur à gage ! grommela l'assassin.

- Je sais, mais ça ne m'empêchera pas de t'envoyer six pieds sous terre.

- Parce que tu as déjà tué un assassin professionnel ? Toi ?

Comprenant ce qu'il insinuait, je lui assénai un coup de pied bien placé dans son entrejambe, le faisant se tordre de douleur.

- Oui, moi, une femme, j'ai déjà éliminé des tueurs à gage, et pas qu'un peu.

Je lui envoyai un coup de coude en pleine face, suivi d'un puissant direct sur sa joue, ce qui le fit cracher une longue traînée de sang avant de s'effondrer à mes pieds.

- C'est dommage, si tu ne t'en aurait pas  pas pris à moi, tu aurais pu avoir la vie sauve...

Je sortis mon poignard, toujours dissimulé dans ma poche, et lui entaillai le biceps. Le cri qu'il poussa résonna longuement dans la pièce.

Ce con ne m'avait même pas fouillée !

Je lui tranchai un doigt, puis deux, et enfin un troisième.

- Bah, qu'est-ce qu'il y a ? Tu as perdu ta langue ?

Malgré la souffrance que je lui infligeai, il réussit à bafouiller :

- Fe... Ferme-la !

- Oh, tu me fais presque pitié, Lenny...

Brusquement, je lui enfonçai la lame au niveau des intestins, lui arrachant un hurlement déchirant, puis je tournai la lame lentement. Juste avant qu'il ne bascule dans l'au-delà, je lui susurrai à l'oreille les derniers mots qu'il aurait entendus, m'attardant sur chaque syllabe de ma phrase :