présence

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n'hésitez pas à laisser des commentaires cela m'aiderait énormément pour connaître vos avis ! N'hésitez pas aussi à dire se que vous pensez de certaines scènes, à commenter.. car j'adore lire les réactions des gens dans les fanfic !!

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Point de vu ciel :

Face à la porte verrouillée, je réprime un soupir de frustration et murmure d'une voix basse mais assurée :

Moi : Sebastian... viens à moi.

Presque instantanément, une ombre se forme dans le coin de la pièce. Elle s'allonge, s’épaissit, puis se transforme en la silhouette familière et imposante de mon majordome. Impeccablement vêtu, Sebastian s'incline avec une grâce presque surnaturelle, son regard perçant ancré dans le mien, une lueur d'amusement dans ses yeux sombres.

Sebastian : Vous m'avez appelé, My Lord ?

Sa voix, posée et parfaitement maîtrisée, laisse transparaître une intensité cachée, comme s'il savourait chaque instant de cette soumission volontaire.

Moi : Oui, Sebastian. La porte est verrouillée, et il m’est impossible de sortir d’ici.

Un sourire à peine perceptible étire ses lèvres tandis qu'il s'approche calmement de la porte. D'un geste précis, il examine la serrure, un éclat de défi dans le regard, avant d’appliquer une pression sur un point invisible pour moi. La porte s'ouvre sans la moindre résistance, comme si elle n’avait jamais été verrouillée.

Sebastian se tourne vers moi et me laisse le passage, une lueur d'ironie dans son regard perçant.

Sebastian : Il semblerait que cette porte ne soit plus un obstacle, My Lord.

Je le fixe, impressionné malgré moi, et incline légèrement la tête en signe de reconnaissance.

Moi : Bien joué, Sebastian.

Il s'incline de nouveau, avec cette touche de malice qui lui est propre.

Sebastian : Yes, My Lord.

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Les couloirs sombres du manoir résonnent de nos pas, chaque écho semblant se fondre dans les ténèbres oppressantes qui nous entourent. L'air est lourd, saturé d'un silence pesant, comme si les murs eux-mêmes retenaient leur souffle. Les étroites parois paraissent se resserrer, accentuant l'atmosphère sinistre du lieu, où chaque ombre semble prête à se détacher pour nous envelopper.

Profitant de cette traversée dans le dédale des couloirs, j’ouvre le carnet que j’ai subtilisé. Dès les premières pages, un frisson glacial me parcourt. Ce carnet est bien plus qu'un simple recueil : il renferme les plans sordides de Vaelen, mêlés aux descriptions des poisons qu’il utilise et des méthodes macabres qu’il privilégie. Charle, quant à lui, y ajoute soigneusement des noms, une liste des victimes futures. Ils ne se contentent pas de tourmenter Meliana ; elle est destinée à rejoindre leur collection de poupées grotesques. Ces poupées… faites de porcelaine mêlée de morceaux humains : des ongles, des cheveux, même des globes oculaires. Il est évident qu’ils n’en sont pas à leur premier crime. Pourtant, aucun cadavre mutilé n’a jamais été retrouvé.

Les corps sont-ils dissimulés quelque part dans le manoir ? Cela semble inconcevable, trop risqué. Pourtant, cette mise en scène est orchestrée avec une précision terrifiante, presque mécanique, et tout cela en un laps de temps si court. Je referme le carnet, le pressant contre ma poitrine comme pour me protéger de ces révélations ignobles.

Arrivé à ma chambre, Sebastian ouvre la porte d’un geste théâtral, son expression empreinte d’une courtoisie un brin moqueuse.

Moi : Je n’ai plus besoin de toi. Va-t’en.

Sebastian incline légèrement la tête, un sourire narquois aux lèvres.

Sebastian : N’hésitez pas à m’appeler si vous avez encore besoin d’aide pour ouvrir une porte, Monsieur.

Sur ces mots, il s’éloigne, me laissant seul dans la pièce. Tout à l'heure, elle me semblait rassurante, presque chaleureuse. À présent, elle m’apparaît froide et étrangement menaçante. Une sourde angoisse me serre la poitrine. Je ferme la porte derrière moi et, par précaution, verrouille le loquet, laissant la clé dans la serrure.

Je me glisse dans mon lit, posant la bougie presque fondue sur la table de chevet. D’un geste las, je retire mon bandeau, libérant mon œil. La sensation de fraîcheur m’apaise légèrement. Garder cet œil clos toute la journée est exténuant ; parfois, je regrette de ne pas avoir gravé le sceau du pacte ailleurs, peut-être sur le dos de ma main. Cela m’aurait permis de dissimuler ce fardeau sous des gants…

La tête appuyée contre le bois froid de la tête de lit, je réfléchis aux moyens de piéger Vaelen et Charle. Peut-être devrais-je écrire à Scotland Yard sous mon pseudonyme, le "chien de la reine", pour exiger leur arrestation immédiate, en joignant ce carnet comme preuve accablante.

Avec un soupir, je me lève et vais m'asseoir à mon bureau. Trempant la plume dans l'encre, je m'apprête à rédiger la lettre. Mais, soudain, un frisson parcourt mon échine. Une présence... étrangère... envahit l’espace.

Mon cœur s'emballe. J’ai pourtant fermé la porte, laissé la clé dans la serrure... Comment est-ce possible ?

Je me retourne brusquement, les muscles tendus, le souffle suspendu. L'armoire, placée dans un coin de la pièce, est légèrement entrebâillée.

Pourtant, lorsque je suis parti plus tôt, je suis certain qu'elle était fermée à clé.

Love in Porcelain {Cielxoc}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant