Chapitre 17

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Je te souhaite beaucoup de courage et aussi beaucoup de bonheur dans la suite de tes activités ! Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi et je serai toujours là pour toi.

La soirée était terminée et nous étions sur le point de rentrer. Monsieur le recteur avait mangé son plat avec appétit et était en train de sûrement me dire ses adieux.
Je n'étais pas sûr parce que je n'étais pas trop certain que ce que Bapho m'avait dit était vrai, alors je devais attendre.

TERENCE : Merci monsieur ! Vous resterez quelqu'un de très important dans ma vie.

Il a démarré sa voiture et il est parti chez lui !
Moi aussi, je suis retourné chez moi et, durant un long moment, tout était plutôt calme ! J'attendais normalement une manifestation de Bapho, mais rien ne s'était produit jusque-là.

Le lendemain matin, très tôt, en allumant ma télévision, je tombai sur les informations du matin et, en breaking news, c'était la mort étrange du recteur qui s'était endormi pour ne plus se réveiller.

TERENCE : Ça a donc marché ?
Je me suis posé la question à moi-même ! Je me suis assis et j'ai écouté ce qu'on disait. Ils parlaient d'un AVC.
Au même moment, j'entendais du bruit dans la chambre, je suis rentré pour regarder de quoi il s'agissait et j'ai trouvé Bapho.
Il était là.
• C'est fait, maintenant je dois appeler son esprit afin de le mettre à l'intérieur de ça.
Il me montra une statuette que je devais utiliser plus tard à ma guise, c'était le GBA GBA GBA
.
Il se mit en position d'incantations.
J'étais à côté de lui et je le regardais.
Il se mit à réciter des phrases dans un langage que je ne pourrais non seulement pas traduire mais même comprendre, je n'y arrivais pas.
Et là, dans le miroir, je vis le corps du recteur qui était allongé dans son salon avec les gens qui pleuraient tout autour, mais après ça, un truc sortit de son corps ! C'était son esprit.
C'était comme de la fumée et personne ne pouvait le voir ! La fumée s'éleva vers le ciel et prit la direction de chez moi.
Tout ceci, dans le miroir, je le voyais. Puis, un moment, Bapho envoya sa main d'un coup sec dans le miroir et ressortit avec l'esprit du recteur qu'il tenait par la gorge.
Le recteur me vit et je pense qu'il avait compris, quand, dans sa souffrance, il essayait de me demander si vraiment c'est moi qui étais capable de lui faire ça.

TERENCE : Vous avez trop gouverné, il est temps que nous pensons le pouvoir nous aussi !! J'aimerais commander ! J'aimerais être un vrai chef !

Terence, je t'en prie, renonce à ça ! Tu vas le regretter ! Même moi, je n'ai jamais eu le courage d'invoquer bapho ! Tu vas perdre !
Pour la première fois, j'avais vu dans les yeux du recteur de la sincérité, mais en même temps, je ne crois pas que de simples paroles auraient pu me faire reculer !
• Qu'est-ce que je fais de lui ?
Me demanda bapho, et moi, je lui répondis.
TERENCE : GBa Gba gba  !!
Il se mit à donner des ordres à l'esprit du recteur. "Entre dans la statuette ! Entre dans la statuette !! Entre !! Gba gba gba  !Gba gba gba  ! Ompatachere Ontecherika wambaga ! Entre dans la statuette."

Il transféra à la seconde l'esprit du recteur dans la statuette avant de me la tendre et me dire :
• Tout est bon !
TERENCE : Merci, Suprême bapho !!
• Malgré le fait que cette statuette soit ton esclave, tu devras la nourrir pour qu'elle puisse avoir de la force.
TERENCE : Et avec quoi dois-je la nourrir ?
• Du sang ! Tu devras tuer, et là, par la suite, elle se nourrira et t'obéira à la lettre.
Tuer n'était pas un problème... enfin, jusqu'ici, donc pour moi, c'était facile !
J'ai accepté, et avant de partir,bapho  m'a dit :

Quand cette statuette te parlera après que tu lui aies demandé de faire quelque chose, elle t'appellera KOKO ! C'est-à-dire MAÎTRE ! Mais le jour où elle t'appellera Terence, c'est-à-dire par ton nom, ne compte pas sur moi pour te sauver la mise, car ça marquera la fin de ta vie.
TERENCE : Et comment faire pour qu'elle ne m'appelle jamais par mon nom ?
• En suivant les règles ! C'est tout !
Et il avait disparu.

J'ai pris la statuette et je l'ai déposée dans mon salon ; elle était là, comme un ornement. J'avais hâte de la tester.
J'ai donc pensé à mon boulot, je voulais une promotion, et j'ai mis la statue devant moi en lui disant :
TERENCE : Va chez mon boss et change ses idées afin qu'il puisse me donner un poste plus élevé dès demain.
J'avais vu la statuette commencer à se déplacer comme un petit robot et elle m'a dit :
• À vos ordres, KOKO !!
Elle a avancé vers la porte et pouf ! Elle a disparu !
Le lendemain matin, pendant que je m'apprêtais, un collègue m'a appelé et m'a dit :
• Mais Terence ! Viens, tu vas arroser !
Je n'ai pas tout de suite compris ! Il ajoute :
• Tu as eu une très grande promotion.
Là, mes esprits reviennent et je me rappelle de ce qui s'est passé !! Je sors, regarde dans le salon, et la statuette est revenue, elle est en place sur l'armoire où je l'avais déposée !
Je comprends que j'ai un pouvoir entre les mains et que je peux devenir qui je veux !
Je suis tellement content que j'en veux encore plus !
J'occupe mon nouveau poste et je me fais beaucoup plus d'argent, je deviens assez riche et je commence à changer de vie.
Dans la fraternité, je suis le nouveau chef, si jeune, je commande des personnes plus âgées que moi dans le monde visible, mais dans ce monde invisible, ils connaissent leur place et chacun respecte celui qui est au-dessus de lui.
Quelques jours après, j'étais en train de visionner quand la statuette se mit à parler :
• КОКО !! КОКО !!
Je me redresse et j'attends de suivre ce qu'elle veut, et elle me dit :
• J'ai faim !! J'ai faim !! Je veux du sang !! Je veux du sang !!
Je me rappelle de ce que Malep m'a dit et je dois vraiment nourrir la statuette, c'est la règle !
N'oubliez pas que j'ai de nouveaux pouvoirs et que je suis encore plus puissant !
J'ai maintenant beaucoup d'argent, donc j'ai des filles à mes pieds !
Je me dis que je peux en sacrifier quelques-unes afin d'assouvir la soif de mon GBA GBA GBA GBA

Je prends mon téléphone, il est presque minuit, et j'envoie un message à une fille de mon répertoire. Au début, notre conversation se passe bien, puis je lui demande des photos. Ce sont ces images qui vont me permettre de lui prendre sa vie, sans qu'elle ne se doute de rien. Elle m'envoie des photos, et même des vidéos. À travers elles, je réussis à la tuer aussi facilement, en trempant mon téléphone, contenant ses photos, dans une casserole remplie de sang. Je fais des incantations, puis je dépose ce sang devant la statuette. Le lendemain matin, la casserole est vide.
Mon GBA Gba gba  est satisfait.

L'envieux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant