L'envieux

Chapitre 20 ( la chute)

J'avais 45ans ! Ce soir-là, après une soirée bien arrosée avec dalida , nous sommes rentrés. Pas chez moi, mais plutôt chez elle ! C'était la première fois que j'entrais dans sa maison après huit mois ! Quand elle m'avait invité, je n'avais pas refusé, au contraire, j'étais même très content ! J'ai dit à mon chauffeur de partir, que je devais me débrouiller pour conduire moi-même. Il ne savait pas où j'allais, enfin, il savait avec qui j'étais, mais il ne connaissait pas sa maison. Elle m'avait interdit de montrer sa maison à qui que ce soit, et jusque-là, j'avais respecté ses paroles sans lui demander pourquoi. Il était environ minuit, l'heure à laquelle les choses se passent. Nous sommes entrés, et là, c'était le noir total ! La maison ressemblait plus à un cimetière.

Lorsque je me retourne pour lui demander où nous étions, je suis entouré de morts-vivants ! Oui, j'étais dans un cimetière ! Le premier réflexe fut d'invoquer mon Plaplakuku, qui arriva aussitôt, mais lorsque je lui ai dit :
TERENCE : "Sors-moi de ce piège rapidement !"
Il m'a répondu :
• "Je ne peux rien faire pour toi..."
TERENCE !!
Le train vers la fin de ma vie s'était mis en marche...

J'ai cru que j'avais mal entendu, mon Plaplakuku qui m'avait appelé par mon nom ? En même temps, j'étais confronté à des morts-vivants et, en même temps, mon Plaplakuku, qui avait sûrement signé mon arrêt de mort. Pendant que les morts-vivants avançaient vers moi, j'ai commencé à reconnaître les visages des personnes qui m'avaient tendu ce piège ! C'était mes supérieurs et aussi l'ancien maire ! J'avais même reconnu le sous-préfet, qui m'avait conseillé de me marier. J'ai tout de suite compris que je m'étais fait piéger ! Oui ! Qui tue par l'épée meurt aussi par l'épée ! Toute ma vie, j'avais été mesquin, sournois et malhonnête envers certaines personnes, et aujourd'hui, la même chose m'arrivait.
• "Tu te croyais où ? Sais-tu depuis combien de temps ce cercle existe ? Tu sors d'où pour essayer de le dissocier ? Qui que tu sois, tu ne pourras jamais gagner, et dès aujourd'hui, c'est fini pour toi !"
Il parlait bien sûr de leur fraternité, qui était d'ailleurs plus puissante que la nôtre et tout ce que je connaissais ! Moi qui croyais être le plus fort, le plus intelligent, j'avais trouvé plus fort que moi et ils m'avaient eu de la manière la plus simple.
• "Tu vas remettre ce pouvoir à celui qui le mérite ! Tu n'es pas des nôtres."
TERENCE : "C'est comme vous voulez ! Je vais vous remettre !"

En fait, en entrant dans ces lieux, il existait une chose invisible à vos yeux que l'on remettait à celui qui succédait le précédent. Une sorte de chasse-mouches que seuls les initiés pouvaient voir, bien sûr !
• "Tu ne vas pas seulement démissionner, mais tu vas aussi tout remettre et nous allons brûler !"

J'ai encore cru un moment que je pouvais m'en sortir... J'ai ordonné à mon gba gba gba  de me sauver de cette situation, mais ce dernier m'a encore appelé par mon nom en disant...

Terence, je ne peux pas t'aider ! Je ne peux pas t'aider Terence !
• "Remets-nous déjà ce que tu connais !"
Le chasse-mouches, en réalité, était une forme de manchette qu'on te remettait ! Les hommes normaux voyaient des manchettes, mais en réalité, ces manchettes étaient le chasse-mouches.
J'ai enlevé les manchettes et je les lui ai remises ! Moi qui disais que c'était la fin ! Hélas!
Ils ne se sont pas arrêtés là, ces gens !
• "Maintenant !"
Terence : "Je vous ai donné ce que vous vouliez ! Laissez-moi."
• "C'est nous qui décidons de ce qu'on prend et ce qu'on ne prend pas."
Je n'avais aucun lien avec ces messieurs!

J'avais en face de moi des personnes inconnues, appartenant à une autre fraternité, très différente et surtout plus puissante que la mienne !
Eux, c'étaient des personnes qui savaient exactement ce qu'ils voulaient faire de leurs pratiques ! Moi, j'étais juste quelqu'un d'envieux, de rêveur et de méchant ! Oui, j'avais un mauvais cœur, je le sais !
• "Maintenant, tu vas prendre ton pouvoir et nous le remettre !" J'ai cru que j'entendais mal ! Ils me demandaient de leur donner toute ma force! Ce qui m'avait rendu homme ?
Terence : "Autant mieux mourir !"
• "Alors tu mourras !"
De toutes les façons, que je donne de moi-même ou qu'ils le prennent de force !
Je ne suis rien sans ma sorcellerie.
Je subissais une agression, mais elle était mystique !