Alpha Protecteur {En correction}

Chapitre 1

•corrigé•

Je ne sais vraiment pas pourquoi Rosélia s'interdit de me parler de mon père. Mais à chaque fois que j'engage la conversation avec elle sur ce sujet, elle se bloque et dès qu'elle s'apprête à me dire quelque chose, je ne sais vraiment pas pourquoi mais elle éclate en sanglot et ce pendant  deux voir trois heures affalée sur son lit avec la télévision allumée pour dissiper tous soupçons.

Mais bon, je me console toujours parce que qu'un jour, j'ai découvert un passage secret qui relit ma chambre et le bureau de mon père. Et une fois arrivée devant, j'ai découvert que mon père avait consacré au moins trois cent heures de recherche sur mes origines.

Et je me rends bien compte que je parle encore et encore.

Bon, en gros, je m'appelle Elga, je viens d'avoir quinze ans et je suis en froid avec Rosélia, ma mère biologique, bien que je ne l'accepte pas. Je mesure 1m55, j'ai les yeux bleu-gris-vert, mes cheveux sont couleur ébène avec des reflet châtain et j'ai des formes là où il faut. Je suis en seconde dans le collège-lycée Jean-Rebier qui se trouve dans la ville d'Isle, au nord-est de Condat (je sais, c'est paumé). Je suis la fille la moins populaire de tous l'établissement mais je n'ai qu'une seule et véritable amie, qui s'appelle Théana.

Vous demandez pourquoi je me présente comme ça ? Eh bien vous le serai dans peu de temps. Mon père garde réellement un dossier complet sur moi et tout un chapitre dédié à mon dixième anniversaire dont je me souviendrais toute ma vie.

Flash back

Je sors de chez moi, entenue complète de sport, c'est-à-dire un t-shirt à bretelles et unjogging noir, ma paire de chaussures préférées, du 34, noires à lacets.

Mes cheveux sont attachés en queue de cheval haute et si je suis parti en courant, c'est pour éviter de supporter encore une fois les cours de bonne conduite de ma mère.

Je sors donc de chez moi en courant en direction du stop à côté de LIDL. Je tourne à gauche et continue tout droit en empruntant la piste cyclable. Je passe devant la maison de Jeanette, une vieille dame de soixante-dix,quarante-vingt qui se mêle toujours de tout. Cette course me semble interminable. Je continue donc toujours tout droit et passe à côté de L'Espace Confluence de Condat. (c'est une sorte de centreculturel). C'est là où je viens faire mon activité préférée le mercredi aprèm qui est le théâtre. Enfin bref, à côté se trouve la salle des fête que je dépasse également, je tourne encore àgauche pour prendre cette fois-ci le chemin qui mène au château et aux bois environnant.

Mais pour cela, je dois encore dépasser la bibliothèque municipale, le gymnase et le stade avant de tourner à droite et m'engouffrer dans le chemin qui mène au château.

1/4 d'heure plus tard

Une fois arrivée devant la demeure des De Vienne, mon corps s'arrêta net, sans que je ne sache pourquoi. J'étais encore loin d'être épuisée pourtant je tombai en arrière et perdis connaissance. En retrouvant mes esprits, je me rendis compte que mes mains ne comportaient plus d'ongles, mais des griffes. Alors je m'avança un peu pour m'approcher d'une flaque d'eau de la veille et je découvris avec surprise que mon visage avait légèrement changé.

En effet, ma bouche ne comportait plus de dents blanches immaculées et bien ordonnées mais des crocs acérés. Mes yeux n'étaient plus bleu-gris-vert mais bleu azur. Je remarqua aussi que je ne me tenais plus sur mes deux jambes mais aussi sur mes mains. À cet instant, j'entendis mes os se briser et se reconfigurer. Et c'est là qu'après une dizaine de minutes qui me parut une éternité. De même je voyais qu'une fourrure noire ébène avec les même reflets châtain que mes cheveux avait désormais remplacer ma peau originelle .