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Je souris et l'embrassai encore. Et encore.

J'avais besoin de sentir son corps contre le mien, et j'imagine que lui aussi puisqu'il me plaqua contre le mur pour me serrer le plus possible contre lui.

J'étouffai, mais j'étouffai d'amour.

Rien de plus doux comme douleur.

Nous finîmes par entendre des chasses d'eau et nous nous separâmes, quelques secondes avant que les filles arrivent.

Elles nous demandèrent de quoi nous avions parlé et nous leur répondîmes mal à l'aise que nous n'avions pas beaucoup parlé.

Céline fronça les sourcils, et Alice parut comprendre puisqu'un énorme sourire illumina son visage.

Bref, vu l'heure qu'il était, nous allâmes à la place du champ de Mars pour ne pas rater le feu d'artifice.

Nous trouvâmes une place parfaite et Natanaël pris ma main en me souriant.

Le feu d'artifice commença et pour tout vous dire, je ne me souviens pas du tout de comment il était. J'étais concentré sur les cercles que Natanaël faisait sur ma main, sur les sourires qu'il m'adressais, sur le regard plein de tendresse qu'il posait sur moi, et enfin sur ses lèvres, qui finirent par rejoindre les miennes à mon plus grand bonheur.

C'était le meilleur 14 juillet de toute ma vie.

NatanaëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant