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Il arriva à 15h précise dans une vieille 306 d'un rouge pas vraiment rouge.

Dès que j'entendis sa voiture, je sortis précipitamment de ma maison, n'attendis même pas qu'il eut coupé le contact, ouvrai la portière et me jetai sur ses genoux en l'embrassant.

Quand nos lèvres se détachèrent quelques minutes plus tard, essoufflés, il me serra contre lui, et sa bouche collée contre mon oreille, il murmura :

"Je devrais te faire pleurer de joie plus souvent."

Je ris et me dégageai de son étreinte pour pouvoir sortir et le laisser sortir.

"Tu veux entrer dans ma maison pour la visiter ?"

Il prit le temps d'être sorti et d'avoir fermé la portière pour acquiescer en souriant.

Je lui rendit son sourire, lui prit la main et trottinai jusque la porte d'entrée.

Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi légère.

NatanaëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant