Le deal

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-Quel est le deal?

-Le deal... tu sais voler. Alors je veux que tu voles ceci pour moi, fit le mafieu en lui montrant une photo sur son téléphone.

Elle regarda l'image. Un diamant. Il était énorme.

-Il y en a au moins pour 800 carats... souffla Amelia.
-1000.

Elle dévisagea son père, indécise.

-Tu me demandes de voler un diamant de 1000 carats. Pourquoi?
-Tu n'as pas à savoir le pourquoi. Fais ce que je te dis et tes amis n'auront rien.
-Mais...
-Tu préfères peut-être que tes amis meurent un à un sous tes yeux?

Elle respira lentement pour garder son calme.

-Bien. Quand?
-Le diamant arrive la semaine prochaine. Je le veux dans deux semaines.
-Bien.
-À dans deux semaines.

Les deux hommes partirent. Amelia s'effondra dans son canapé. Elle tremblait. Son père avait toujours causé cette réaction chez elle. De la peur. Énormément de peur.

Elle reçut un message.

"De: Patron
Message: Ils sont parti? Ou je leur démonte leur gueule?"

Elle répondit via l'écrit. Elle n'arrivait plus à parler.

"À: Patron
Message: Vous pouvez venir. C'est bon. Plus de danger"

Elle se laissa aller un peu plus dans son canapé.

Les autres arrivèrent en trombe.

-Qu'est ce qu'ils voulaient? C'était qui? Pourquoi ils sont venus?

Les questions affluaient. Elles étaient posées par plusieurs personnes en même temps. Amelia soupira, soudain lasse.

-Il voulait vérifier si je suis capable d'avancer dans sa filiale. Et c'était mon père, finit-elle par répondre.

Un grand silence s'abattit sur la pièce.

-Et il est méchant?, fit timidement le Geek.

Amelia se contenta de sourire avant de répondre:

-On peut dire ça...

Le Patron gardait étrangement le silence. Amelia et lui se regardèrent un court instant.

-Amelia. Si tu as besoin d'aide, dis-le-nous. On essayera de t'aider!

Elle eut un sourire sincèrement touché et se leva.

-Merci Mathieu. Merci mille fois. Mais je dois faire certaines choses seules.

Ces paroles eurent le don d'alarmer le Patron. Et le tirer de son mutisme.

-Amelia. J'ai à te parler. Seul à seule, dit-il.

Amelia hocha la tête et l'emmena sur le balcon. Elle ferma la porte derrière eux.

-Qu'est ce qu'il t'a demandé?, demanda immédiatement le Patron.
-Rien qui te regarde, rétorqua-t-elle au tac-ô-tac.
-Ton père est un mafieu. Je sais comment ça fonctionne. T'auras besoin de quelqu'un.
-Comme toi peut-être?
-Oui. Parce que je sais comment ça fonctionne.
-Tu sais quoi? Va te faire foutre. J'ai toujours travaillé en solo! Et c'est pas aujourd'hui que ça va changer!
-Et pourquoi pas?!
-Parce que j'ai toujours réussi en solo!

Ils se regardèrent longuement sans un mot. Il finit par soupirer.

-Je suppose que tout ce que je dirais ne changera pas ton point de vue.
-En effet.
-Juste... Je n'arrive pas à croire que je vais dire ça... mais fais attention à toi.
-Je suis une professionnelle. Je connais ma mission. Et ce n'est pas la première fois que j'ai ce genre de choses à faire...
-Même. Fais attention.
-Oui.

Elle vérifia que les autres ne regardaient pas pour poser un léger baiser sur les lèvres du Patron avant de quitter le balcon.

Ce dernier toucha ses lèvres, surpris. C'était la première fois qu'une femme arrive à lui arracher un baiser. Et une phrase si... niaise et clichée! N'empêche. Le pire est que, sur le coup, il l'avait pensé!

Il grogna. Il ne supportait pas ça.

"-Je ne me suis pas attaché", se répéta-t-il en boucle.

Mais le problème, c'est que, plus il pensait cette phrase, plus elle perdait son sens.

"-JE NE SUIS PAS ATTACHÉ!", se hurla-t-il mentalement.

Cette phrase n'avait plus aucun sens. Il soupira et regarda Montpellier vivre avec entrain.

Amelia retourna près des autres. Le reste de la journée s'écoula lentement mais sereinement. Enfin. Sereinement. Pour tout le monde sauf deux personnes. Amelia. Qui ne pensait plus qu'à sa mission. Et le Patron. Qui ne cessait de se demander pourquoi il s'était attaché (je vous invite à tenter d'y répondre! XD) à elle.

La nuit fut de courte durée pour nos deux protagonistes. Ils ne savaient comment faire taire leurs pensées.

Amelia se leva et tomba nez à nez avec le Patron.

-Patron?! Qu'est ce que tu fais debout?!
-Je pourrais te retourner la question.
-J'arrive pas à dormir.
-Moi non plus.

Ils allèrent à la cuisine. Ils burent chacun un verre d'eau dans un silence royal. Leurs regards ne se croisaient quasiment jamais et lorsqu'ils le faisaient, l'un ou l'autre commençait à rougir.

-Bon... fit le Patron une fois son verre finit. Ben... À demain... enfin... plus tard vu l'heure...
-Ouais... à plus...

Elle fixa longuement le vide avant de s'endormir dans le canapé.

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Bonjour mes patates mafieuses!

Alors, oui, je n'ai pas écrit ses derniers temps. Je m'en excuse vraiment. Une suite d'événements m'a un peu... disons... perturbés. Mais j'ai fini par retrouver le temps et l'inspiration! :D

Ce chapitre est un peu plus court que les précédents. Vous comprenez sûrement pourquoi...

Je vous annonce aussi la venue de deux nouveaux! Un écrit sur SLG mais qui sera de type fantastique. Il a pour nom..... vous ne le saurez pas maintenant! Mouahahahaha! Et un autre sur Supernatural! Mais je ne suis encore qu'en phase de projet pour ce dernier! ;)

Sur ce! J'espère que ce chapitre vous a plu! :) n'hésitez pas à me le faire savoir en votant ou en commentant. Ça fait toujours plaisir! ^^

Schizophrénie mafieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant