La fin... ou le début?

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Lorsque le coup de feu retentit, chaque fibre de son corps vibra de peur bien que ses yeux soient parfaitement clos alors que le temps semblait arrêter en un instant.

La peur...

Son enfance en avait été bercée. Elle n'avait jamais connu la joie d'avoir une famille stable ou calme...

Non. Elle était née chez les mafieux. Et elle avait dû rester dans ce domaine.

Sa mère avait été une pute notoire qui travaillait pour son père. Elle était magnifique. Elle s'en rappelait. Des cheveux plus noir que les ailes des corneilles. Des yeux gris dans lesquels on pouvait plongé. Un sourire souligné de rouge sur ses lèvres pulpeuse. Un rire qui sonne comme un carillon d'église.

L'église... Ce lieu où elle s'était toujours senti chez elle. Un lieu de calme. Où elle pouvait souffler. Elle n'était pas particulièrement croyante. Voire pas du tout. Mais elle aimait entendre les chants de messes. Elle devait l'avouer. Elle aimait regarder les vitraux. Ou observer les gens se mêler malgré leur différence... Mais son père lui avait retiré ça aussi.

Alors elle avait chercher à réfugier dans la musique. Le piano d'abord. Mais cet instrument l'énervait vite. Contrairement au violon. Qui l'apaisait. Alors elle s'y était jeter corps et âme. Passant des nuits à jouer. Des nuits à s'abîmer les doigts et l'épaule à cause des cordes et du frottement de l'instrument. Mais elle n'abandonnait pas. C'était son petit morceau de Paradis en Enfer.

Et l'Enfer ne fit que devenir pire. Son père vit rapidement en elle un instrument de chantage affectif avec sa mère. Si bien que cette dernière sombra peu à peu dans l'alcool et la drogue. Que son père lui-même lui fournissait. Elle vit sa mère se détruire. Elle devint aigrie. Sombre. Silencieuse.

À l'école, on chercha à l'attaquer. Mais elle se défendit. Si bien qu'elle envoya un enfant à l'hôpital. Et là, son père décida de la transformer en instrument à tuer. Et elle accepta.

Elle apprit d'abord à se battre à mains nues. Elle apprit vite. Et bien. Trop bien. Sans le vouloir, elle tua son professeur. Elle fut marquer à vie. C'était la première fois qu'elle tuait.

Son père lui apprit alors à tirer. Puis à tuer sans éprouver de remord. À partir de là, elle devient la main armée de son père. Elle était la fille del Sur. La Tueuse. Elle n'était même plus humaine.

En constatant qu'elle n'arrivait pas à faire revenir sa fille à la raison, sa mère se suicida. Elle n'éprouva pas de peine sur le coup. Juste de la rage. Sa mère était lâche. Elle tua plus que de raison. Elle détruisait encore plus. Elle avait une soif sanguinaire insatiable. Elle n'était plus qu'une bête.

Puis elle rencontra celle qu'elle considéra longtemps comme son sauveur. L'homme qui l'a dit devenir une repentie pour le Monde normal. Mais une paria pour les mafieux.

Cet homme fut son demi-frère. Il avait les mêmes yeux verts qu'elle. Le même sourire rêveur de son enfance. La même peau blanche.

Il lui apprit que l'amour était normal. Comme la peine et la colère. Que ressentir n'était pas destructeur mais constructeur. Alors elle l'avait aimé comme si elle l'avait toujours connu. Mais son père le tua froidement.

Ce choc la fit devenir humaine. Elle s'enfuit de chez elle. Elle fuit méthodiquement. Elle brouilla ses traces. Et elle finit par s'installer à Strasbourg après 5 ans de fuite incessante. Alors elle posa armes et bagages dans un appartement. Elle reprit des études. Et elle se fit des amis. Elle faillit retomber dans ses travers plusieurs fois. Elle pleura sa mère enfin. Enfin elle fit son deuil. Et elle commença à s'ouvrir au Monde. A rire. A sourire. A se créer une personnalité. Elle s'ouvrit lentement au Monde, restant craintive mais bien déterminée à ne plus repousser méthodiquement les autres.

Puis elle avait découvert plusieurs émissions YouTube. Et elle était devenue fan de Salut Les Geeks. Elle avait fini pu quitter la ville qui l'hébergeait pour la fois depuis des années, pensant que les services de police ne la retrouverait pas. Mais c'était le cas. Elle avait tué un officier dans sa panique et envoyé un autre à l'hôpital. Puis elle était immédiatement rentrée. Elle avait alors déménagée à Montpellier et n'avait plus réellement sociabiliser. Jusqu'au jour où elle s'était dit, en utilisant un vieux compte que son frère lui avait créé, qu'elle pourrait participer à ce concours. Ce qu'elle avait fait. Et gagné.

Depuis, elle n'avait pas regretté une seconde. Elle avait servi au bien d'au moins plusieurs personnes. Alors elle pouvait mourir en paix avec elle-même.

Elle espérait juste que le Patron, Mathieu et les autres personnalités la pardonneraient. Elle regrettait juste d'avoir été si froide avec Antoine. Il n'avait voulu qu'aider son ami après tout. Elle s'était montrée injuste avec. Mais c'était trop tard.

Elle avait bien vécu après tout. Elle avait visité plus de villes et de pays que la plupart des gens. Elle avait vécu comme jamais on ne vit. Et elle ne souhaiterait à personne de vivre comme elle avait vécu. Elle espérait que de là haut, elle pourrait veiller sur les autres. Et qu'elle rejoindrait sa mère.

Elle mourrait en étant sûre que, pour la première fois de sa vie, elle était aimée pour qui elle était devenue. Malgré ce qu'elle avait fait.

Elle mourrait en paix avec elle-même. Elle aurait juste aimé dire les trois mots qu'elle n'avait jamais prononcé au Patron. Mais peu importait. Il le savait probablement.

Mais elle aurait aimé une poignée de seconde de plus pour le lui dire.

Dire ces mots tabous.

Je t'aime

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Hey Wattpad!

Alors, ça va? 😉

J'arrive pas à croire que c'est bientôt la fin de ma fanfiction. Vous allez me manquer 😭

Mais ne vous inquiétez pas, je mettrais en principe un nouveau principe après, je vous lâcherai pas 😉

Bye bye les lecteurs/lectrices 😊

Schizophrénie mafieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant